Cythère

joli bocage ; Car, si vous pleuriez tout de bon, Des pleurs comme les vôtres Pourraient, dans une autre saison, M’en faire verser d’autres. - Quoi ! vous craignez l’évènement De l’amoureux mystère ; Vous ne savez donc pas comment On agit à Cythère ; L’amant, modérant sa raison, Dans cette aimable guerre, Sait bien arroser la gazon Sans imbiber la terre. - Je voudrais bien, mon cher amant, Hasarder pour vous plaire ; Mais dans ce fortuné moment On ne se connait guère. L’amour maîtrisant

dans des intérieurs chics ou dans des paysages aux couleurs chaudes comme dans les Baigneuses de Fragonard. La peinture libertine s'exprime également dans le luxe dans une société raffinée comme le montre l'oeuvre de Fragonard l 'Embarquement pour Cythère; les personnages appartiennent tous a la noblesse. La femme règne dans l'univers de la peinture libertine. A l'époque, les femmes étaient soit dans les salons soit envoyées au couvent ou soit elles sont mariées contre leur volonté. Dans la peinture

cheveux blonds aux rayons pâles de la lune » (§ 4). Cette esthétique de la douceur et de l'estompe est aussi celle du chant ; mais elle rappelle également la peinture de Watteau (le chapitre IV portera le titre d'un tableau de Watteau : « Un Voyage à Cythère »), et trouve au début du chapitre III sa définition : « c’était un crayon estompé par le temps... ». Adrienne, prêtresse « consacrée » (§ 8) est aussi pour le poète une initiatrice, à l'image de la Béatrice de Dante : « Elle ressemblait à

pierre, Un pauvre hère, La nuit entière, Souffrit et pleura. Le malade sonne Afin qu'on lui donne La drogue qu'ordonne Son vieux médecin, Tandis que sa belle Que l'amour appelle, Au plaisir fidèle, Feint d'aller au bain. Quand vers Cythère La solitaire, Avec mystère, Dirige ses pas, La diligence Part pour Mayence, Bordeaux, Florence, Ou les Pays " Adieu donc, mon père ; Adieu donc, mon frère, Adieu donc, ma mère. - Adieu, mes petits. " Les chevaux hennissent Les fouets

». Pour les Grecs, cette légende s'inscrit dans le nom même de la déesse : elle est « née de l'écume7 » (ἀφρός / aphrós) — cependant, il ne s'agit en fait que d'une étymologie populaire, sans fondement8. Poussée par les Vents, elle vogue jusqu'à Cythère, puis Chypre. Ainsi s'expliquent, selon Hésiode, ses principaux surnoms : « Cypris » et « Cythérée », mais aussi son épithète homérique9 φιλομμειδής / philommeidếs, qu'il interprète comme signifiant « sortie des testicules » (μήδεα / mếdea)10. Diverses

 ». Et lors de la fête du chapitre 4, il est dit que « les filles étaient vêtues de blanc ». Il s’interroge aussi à propos du sort qu’ont subis les lauriers, buissons, qui ont en fait péri sous le ciel brumeux, sont aussi énoncé dans le voyage à Cythère. Cette parallèle est marquée par le changement marquant de la situation du narrateur et de l’environnement engendré par Sylvie et la mort de son oncle. En effet, lors du chapitre 4 il est entouré de gens, de Sylvie qui, malgré sa froideur au début

grotte », « Le faune », « L’amour par terre »). - Des personnages en groupe (« Les ingénus », « Fantoches », « Les indolents ») - La fête, la rencontre, le jeu (« A la promenade », « Cortège », « Les coquillages », « En patinant », « Cythère », « En bateau », Lettre », Colloque sentimental ») - La pratique du théâtre et de la musique (« Pantomime », « Colombine », « Mandoline », « En sourdine ») ➢ Les thèmes : Recueil composé des mêmes éléments que les tableaux de Watteau

Athéniens. Nicias essaye de préserver la paix, tandis qu’Alcibiade qui fait ses débuts en politique milite en faveur de la guerre. De plus, les Spartiates ne respectent pas l’accord de paix, qui veut qu’Amphipolis soit rendue en échange de Pylos et Cythère. Les hostilités reprennent complètement avec l’expédition de Sicile en 415, dans laquelle Athènes perd des milliers de combattants et deux de ses importants stratèges, Démosthène et Nicias. Au cours de cette expédition, Alcibiade échappe à son escorte

temps en lui-même. Le temps se substitut a tout reste. p39 : « pendant que la voiture monte […] » Son voyage permet de recomposer le temps, comme s’il on pouvait le reconstruire comme il l’a fait avec son poème. Chapitre 4 : Un Voyage à Cythère • « Cythère » : île grec, identifiée comme l’île de Vénus, de l’amour et des plaisirs. Aboutissement de toute histoire d’amour réussi. Son voyage correspond à une régression d’époque. On change à la fois d’univers social et historique (Paris campagne /

avec des suites de danse auquel on ajoute d'autres danses (danses obligatoires: gavotte...). Il les appelle alors des ordres de danse et il leur donne des noms de portraits musicaux, par exemple: « Le vieux marquis ». A écouter: « Le carillon de Cythère » dans lequel on oublie l'aspect dansant pour l'évocation. François Couperin meurt en 1733, quelque part Clérambeau va continuer ce style galant avec un point de vue évocateur. On a à cette époque des difficultés d'ordre chronologique, Stamitz (chef