Cyrène

qui ignorait qu'Ulysse était son père et l'avait transpercé d'un javelot fait d'une aiguille de raie. Ainsi s'accomplissait une prophétie suivant laquelle le héros devait périr de la main de son fils et par la mer. D'après la Télégonie d'Eugamon de Cyrène, Ulysse entreprit plus tard un voyage en Thesprotide, et même y oublia Pénélope pour s'y remarier. De retour à Ithaque, il fut tué par Télégonos, un fils qu'il avait eu de Circé. Télégonos épousa Pénélope, et Télémaque, Circé. Ulysse est un des plus

de Cicéron et d'Hermodore de Syracuse. Diogène Laërce18 écrit à ce propos : « À l'âge de vingt-huit ans, selon Hermodore, il [Platon] s'en alla à Mégare, chez Euclide, accompagné de quelques autres élèves de Socrate, mort à l'époque. Puis il alla à Cyrène, auprès de Théodore le mathématicien, et de chez lui en Italie, chez Philolaos et Eurytos, deux pythagoriciens, puis en Égypte chez les prophètes19. Par la suite, il alla en Égypte chez les prêtres du haut clergé. »p. 15. Toutefois la réalité du voyage

fait du plaisir le souverain bien de l’homme. L’hédonisme s’applique aux Cyrénaïques, puis aux Epicuriens. Les Cyrénaïques habitaient Cyrène, (actuellement en Libye). Ecole philosophique fondée par Aristippe (IV°s de notre ère) qui professait l’hédonisme sous la forme la plus absolue, c'est-à-dire l’identité du plaisir et de la vertu ou du bien. L’école de Cyrène enseignait qu’il n’y a rien de vrai que le sentiment intérieur du plaisir et de la peine. Pour cet individualisme anarchique, le plaisir

ou Sparte. Lorsqu'une cité n’arrive plus à nourrir sa population, une expédition est montée afin de chercher un endroit pour fonder une colonie. Un exemple est donné par la colonie de Cyrène (en Lybie actuelle), qui a été fondée par celle de Théra (île de la mer Égée actuellement appelée Santorin). La cité de Cyrène est ensuite devenue très riche sous l'action des colons grecs, surtout grâce aux exportations de céréales, mais aussi de chevaux et de laine. C'est par de multiples fondations de colonies

Dynastie des Ptolémées : Bérénice Ire, épouse de Ptolémée Ier Sôter Ier, mère d'Arsinoé II et de Ptolémée II Philadelphe ; Arsinoé Ire, épouse de Ptolémée II Philadelphe, mère de Ptolémée III Évergète Ier ; Bérénice II, fille de Magas, roi de Cyrène et d'Arsinoé, épouse de Démétrios le Juste, frère du roi de Macédoine puis de Ptolémée III Évergète Ier, mère d'Arsinoé III et de Ptolémée IV Philopator ; Cléopâtre Ire, épouse de Ptolémée V Épiphane ; Cléopâtre II, épouse de Ptolémée VI Philomètor

enfermer dans ses sensations immédiates puisqu’il est capable de les transcendés. Le vrai plaisir n’est donc pas la somme des sensations de plaisirs, il est d’une autre nature puisqu’en repos. Cela s’oppose à l’école des Cyrénaïques (Aristippe de Cyrène) prônant un individualisme radical, où il n’y a que des plaisirs isolés, chacun est donc un absolu qu’il faut saisir. « Carpe Diem » Horace = jouie de chaque plaisir. * L’autarcie Passage se situant entre le calcul des plaisirs et les fausses

Hellanicus de Lesbos et Charon de Lampsaque, jouissaient alors de la plus haute réputation et donnèrent surement des envies de voyage à Hérodote. Grand voyageur et excellent observateur, il a visité de nombreux pays méditerranéens (déplacement à Cyrène et un retour par la Syrie et par Tyr, une visite sommaire de l'empire perse, Babylone, la Colchide et Olbia, la Macédoine) et en a rapporté des informations sur leur histoire, leur religion, leur gouvernement et leurs coutumes. On lui doit une grande

n'entre ici s'il n'est géomètre". A travers ses œuvres, il nous permit de connaître la pensée philosophique de son maître : Socrate. Huit ans après que ce dernier eut bu la ciguë, Platon entreprit une longue série de voyages : en Grèce, en Égypte, à Cyrène, en Italie du Sud, à Syracuse (où il se lia avec le pythagoricien Archytas). Peu avant de mourir, il rédigea son dernier ouvrage : le Timée, dans lequel il exposa sa physique. Durant ces années passées en Sicile, Platon avait côtoyer des pythagoriciens

Benoît - Fin de l’idée de représentation ? Dominique Schnapper - L’Histoire à la merci des intellectuels, Pierre-Yves Bourdil - Faut-il bien penser ? Charles Boyer - Notes sur la théorie post-coloniale, Charles Boyer - Promenades… En route pour Cyrène, Delphine Hassan - Rubrique "Philoso-focus" (romans, BD, DVD), Frédéric Grolleau - Rubrique cinéma : Le cinéma : art  ou document? Michel Serceau / Un cinéma de la rétention ? Alain Vauchelles - Notes de lecture, direction de la recension Guy Samama

l’athéisme qui n’est pas claire dans la Grèce antique. Socrate est plutôt agnostique : il dit ne pas savoir ce qu’est l’enfer, ni les dieux et ne sait prononcer ni sur eux ni sur les mythes. « Des dieux, on ne peut rien savoir. » Théodore de Cyrène, dit l’athée, ne croit en rien d’impérissable. Pour Platon, il y a deux mondes, le monde intelligible (des idées) et le monde sensible (le notre). Lauwaert Margaux – Dieu et l’athéisme contemporain 2 Platon pourtant est à l’origine de