Cyrano De Bergerac Registre Pathetique

personnages jouent la comédie sur scène) ◦ Molière (1622 - 1673), extrait de Dom Juan (1665), acte II, scène 4 ◦ Beaumarchais (1732 - 1799), extrait de Le Mariage de Figaro (1781), acte V, scène 7 ◦ Edmond Rostand (1866 - 1918), extrait de Cyrano de Bergerac (1897), acte III, scène 10 Études transversales et/ou thématiques : • La comédie et les procédés comiques • Le marivaudage • Modalités et fonctions du dispositif du théâtre dans le théâtre • Assister à une représentation théâtrale permet-il

ces femmes ? » Elle se construit seule face à une société hostile à l’éducation des filles. ● « Phèdre » Racine personnage héroïque tragique, poursuivie par Vénus et le destin. Elle vit un amour interdit et ne contrôle pas ses sentiments. ● « Cyrano de Bergerac » de Edmond de Rostand : personnage admirable par son écriture et son discours. Extraordinaire par sa laideur. B) Des personnages en proie à des sentiments évolutifs ● « la Princesse de Clèves » évolution de la passion constante chez Nemours

son modèle, presque comme un effacement de soi. DOSSIER THÉMATIQUE LES RÉÉCRITURES libres, plus discrètes, se limitant à un emprunt ponctuel, une allusion, une citation, un motif. On peut sans doute voir dans le thème de la beauté cachée de Cyrano de Bergerac la réécriture d’un motif propre à de nombreux contes : La Belle et la Bête, Riquet à la houppe par exemple (« Il était une fois une reine qui accoucha d’un fils si laid et si mal fait qu’on douta longtemps s’il avait forme humaine. »), où la

», p. 123 et pages 123 et 127-128, pour préparer le « La création de cours. Phèdre », p. 127-128. • Projection en classe d’extraits de films • Extraits de Molière (par exemple, Cyrano de Bergerac, d’Ariane Mnouchkine Marquise ou Molière) ou de captations (1978), de Cyrano de de mises en scène baroques de Benjamin Bergerac de Jean-Paul Lazar. Consultation des pages qu’André Rappeneau (1990), de Degaine consacre au théâtre parisien au e Marquise de Véra XVII siècle afin d’énoncer les Belmont (1997

l’histoire littéraire et culturelle des genres. Il distingue genre et registre. Nous définirons donc le genre comique et le genre tragique à travers les conventions théâtrales et dramaturgiques qui les constituent. Nous essaierons d’envisager, avec des références au théâtre du XIXe et du XXe siècle une évolution de chacun de ces genres. Il serait sans doute bon d’insérer les textes étudiés dans une chronologie. La notion de registre pose davantage de difficultés puisque les auteurs dramatiques

représentée avec Marivaux et Beaumarchais, il n’en va pas de même de la tragédie. Aussi Diderot tente-t-il une rénovation en créant le drame bourgeois ou « genre sérieux », pièce en prose visant à la vérité dans le ton, cherchant le mouvement et le pathétique et représentant des conflits de la vie privée avec une intention moralisatrice et une exaltation des valeurs bourgeoises ; mais ce genre périclite car le discours moral y est trop pesant. Signalons la naissance, à la fin du XVIIIe siècle, du mélodrame

l’hyperbole, forme d’exagération. L’homme baroque est obsédé par le mouvement, préfère la ligne courbe à la ligne droite, les sentiers sinueux aux chemins rectilignes, la périphrase qui développe au mot qui précise. Il a le culte du lyrisme et du pathétique qui lui permettent d’exprimer avec force ses sensations. Il n’en dédaigne pas pour autant le réalisme dont il se sert pour cerner la complexité des réalités humaines. Il est attiré par le fantastique, par tout cet inconnu auquel sa curiosité aspire

propager en premier lieu à l'Allemagne, à la Hollande puis enfin à la France. C'est en 1530 que ce mouvement touchera toute l'Europe. Ce mouvement véhicule une vision du monde où tout gravite autour de l'homme. Les registres dominants de cette époque sont le roman, l'essai, le registre satirique et le réalisme. Les thèmes évoqués sont l'éducation, la guerre, la mort, le corps et les relations amoureuses. Les principes sont la confiance de l'homme, l'esprit européen et le retour à l'antiquité. Les

remarquer à l’intérieur d’un réseau de contraintes tant sociales que formelles. Aller au-delà du banal « je t’aime » Si l’amoureux se contente d’un banal « je t’aime » même enflammé, il déçoit. Pensons au dialogue de la scène 5 de l’acte III dans Cyrano de Bergerac : ROXANE :, fermant les yeux Oui, parlez-moi d’amour. CHRISTIAN : Je t’aime. ROXANE : C’est le thème.
Brodez, brodez. CHRISTIAN : Je vous… ROXANE : Brodez ! CHRISTIAN : Je t’aime tant. ROXANE : Sans doute. Et puis ? CHRISTIAN

de la seconde moitié du XVIIe siècle, d’or de la littérature, qui développe une esthétique fondée sur l’idéal de perfection. De 1635 à 1639, il étudie au collège de Clermont où il devient ami du savant Bernier, des écrivains Chapelle et du Cyrano de Bergerac, il s'intéresse à la philosophie d'Épicure. De 1640 à 1642 , il réussit ses études de droit et semble suivre le métier de son père; Or celui-ci décide de refuser cette charge honorifique pour suivre l'appel du théâtre. En 1643, épris de Madeleine