Cruche

groupe de jeunes hommes ivres, le Kômos. Ce genre de situation apparait à une heure plus avancée de la nuit. Ainsi, ces jeunes hommes flanent dans les rues en chantant ou parfois en insultant d'autres passant. Ils continuent à boire grâce à leur petite cruche de vin. Ils sont sans doute à la recherche d'autres banquets dans lesquels ils pourraient s'intégrer. Bien que la quantité de vin soit fixée, il y avait tout de même une surconsommation de vin durant le banquet. En effet, l'esprit de compétition

défend la morale qui est devenue celle des bourgeois. Il condamne l’immoralité des aristocrates en dénonçant les conséquences sociales de l’amour hors mariage. Les jeunes filles qu’il peint après leur première expérience sexuelle (“L’oiseau mort”, “La cruche cassée”, “Les oeufs cassés”) se présentent toujours comme des victimes honteuses et repentantes pleurant leur réputation perdue. Elles prennent conscience qu’elles ont perdu le droit à une place honorable dans la société. Elles sont punies d’avoir

de la population, la fontaine jouait donc un rôle essentiel. La nécessité de s'y rendre quotidiennement en faisait un centre d'animation des quartiers. Les femmes s’y rendaient, s’y rencontraient et bavardaient en remplissant leurs seaux ou leurs cruches. Les enfants les accompagnaient soit pour jouer, soit pour apporter leur petite contribution au ravitaillement familial de ce liquide si précieux. D’autres habitants gravitent autour de ces points d’approvisionnement. Ce sont les porteurs d’eau

situation, son impérieux besoin de rimer mais aussi de sa détresse et du caractère toujours plus pénible de son travail. - la fin ressemble à une morale de fable Dernier vers : Structure du proverbe « tant…qu’… » (cf. La Fontaine : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise », Perrette et le pot au lait). La locution populaire connue de tous sonne comme une promesse de postérité. Elle constitue ce qu’il voudrait qu’on dise de lui, il envisage donc une fin heureuse pour mieux convaincre

qui éblouissent Kim. C’est d’ailleurs dans ce cadre que Kim passe une épreuve décisive ; satisfaisant à la requête de Lurgan Sahib, il jette une cruche qui se brise “en cinquante morceaux” [“crashed into fifty pieces”, K 201]. Mais, alors que Lurgan par un contact physique et une forme d’hypnose, lui enjoint de recoller mentalement les morceaux de la cruche, Kim résiste à l’hallucination par la répétition de la table de multiplication en anglais : “The jar had been smashed - yes, smashed”. Et il finit

devenant comme un tableau dans le tableau (la nature imite l’art imitant la nature). Cette eau versée, dotée de parole chez Ovide et de dons picturaux chez Titien, est propre à symboliser la création, d’autant qu’elle sort d’une cruche rappelant le ventre de Callisto, cruche elle-même tenue par l’enfant qui naîtra de la nymphe. L’idée de création au sens général vient élargir l’idée de création artistique contenue dans l’œuvre. Le texte d’Ovide sur Callisto s’ouvre sur une sorte de « re-création »

le jour, puiser de l'eau à une grande demi lieue du logis, et qu'elle rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine , il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui 2 donner à boire.     « Oui, ma bonne mère, dit cette belle fille. Et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : « Vous êtes si belle, si bonne

de la caisse du char : grillage suggère qu’elles étaient fabriquées en vannerie (comme on le sait par ailleurs) ; les peintres pour donner plus de détails abandonnent en partie le vernis noir. A la même époque sur des vases plus petits, ici des cruches, les peintres quittent le registr funéraire pour investir de nouveaux registres icono, ici des scènes de la vie quotidienne, ici une chasse au renard : les peintres se libèrent ; sur les petits vases ils s’attaquent à de nouvelles scènes. Cette

temple Daïtoku-ji, il avait adapté son style en leur honneur. Une calligraphie d'un poème à forme fixe de Kido était accrochée dans le tokonoma ; dans l'étagère-buffet étaient disposés :    un brasero avec une bouilloire à surface granuleuse,    une cruche métallique gravée d'un blason,    un porte-louche en métal,    une cuvette également métallique,    un porte-couvercle en anneau sur trépied.Sur l'étagère, on pouvait voir :    des soucoupes surélevées,    un plateau carré,    un pot de thé bombé

les rues vidées des groupes bruyants, brutaux et gais de tous ces jeunes gens partis gagner de l'argent devinrent propres et froides. Les jeunes filles, que personne n'attendait maintenant sur les places, ne cherchaient plus que le nombre exact de cruches qu'il leur fallait, alors qu'autrefois elles repassaient si souvent qu'elles devaient, comme disait Ouali, verser leur eau dans des jarres percées ; encore ne venaient-elles que lentement et sagement et aux fontaines les plus proches, au lieu que