Corpus Le Taureau Blanc

l’histoire comme alibi de la politique. Une autre chose qui montre qu’il n’y comprend rien. On induit du haut niveau artistique, notamment en matière d’orfèvrerie, que traiter ces peuples de barbares ravageant l’empire est un fantasme, comme si tout était blanc ou noir, et comme si un haut niveau artistique entraînait pacifisme, comme si une culture complexe ne pouvait en détruire une autre. Paul Valéry avait décidément raison quand il écrivait « N’écoute pas l’histoire, mais tu peux lui poser des questions »

qui suggère peut-être la légèreté de l’air marin, au bleu nuit qui réunit les acteurs de Patrice Chéreau. Si, dans la mise en scène de Jacques Weber, les deux personxvii e siècle 171 nages sont face à face, la Phèdre jouée par Dominique Blanc semble emportée dans son rêve et n’ose lever les yeux sur Hippolyte dont le visage paraît douloureusement fermé. Autre différence qui fera parler : le somptueux vêtement du prince interprété par François Ferolato fait place à la veste entrouverte sur

phénomènes. L’apport de l’histoire littéraire est à cet égard irremplaçable. Néanmoins, on se gardera d’identifier nécessairement un texte ou un auteur à un courant ou à une école. Plus précieux apparaîtront les rapprochements avec d’autres textes du même corpus ou avec des œuvres antérieures ou de la même aire, la mention d’une évolution relevant de l’histoire de la sensibilité, la prise en compte des conditions de la réception. Une appréciation esthétique modérément personnelle sera particulièrement valorisée

sédiments de son histoire 1 En ligne, http://www.femme.lycos.fr/psycho/harcelement_moral.php. Consulté le 06/5/05. 24 singulière et les répercussions de son éducation que résident les facteurs explicatifs du harcèlement moral. Au regard du corpus que nous avons détaillé jusqu’à présent, l’on voit que le harcèlement moral est considéré comme un fait, une évidence qui s’impose, une réalité qui se constate, qui va de soi, et qui ne pose donc pas problème. C’est un phénomène qu’on éclaire en dressant

scientifique, bien que ses th´ories nous e e e e e paraissent aujourd’hui bien na¨ ıves. Le repr´sentant le plus illustre de l’´cole de Cos est Hippocrate (−460/ − 377) . Les oeue e vres d’Hippocrate et de ses disciples forment ce qu’on appelle le corpus hippocratique et furent extrˆmement influentes jusqu’` la Renaissance. On peut justement consid´rer Hippocrate comme e a e le p`re de la m´decine scientifique, en raison de sa prudence, de sa m´fiance ` l’´gard des prae e e a e tiques magiques, de la

si le commandant des Croyants examinait ensuite ces documents et formulait sur chaque affaire l'avis que Dieu lui inspirait, s'il s'en tenait fermement à cette opinion et interdisait aux cadis de s'en écarter, s'il faisait enfin de ces décisions un corpus exhaustif, nous pourrions avoir l'espoir que Dieu transforme ces jugements, où l'erreur se mêle à la vérité, en un code unique et juste. Mais ce vœu ne se réalisa pas. 2) Tentatives d'unifier l'enseignement d'une école Chaque école juridique musulmane

elle-même nouvelle de l'Un politique. Ce n'est pas dire que la théorie de la souveraineté (et de l'unité qui s'y rapporte) ait surgi ex nihilo du cerveau de Jean Bodin ! Ce n'est pas dire, non plus, que l'auteur des Six Livres... ne doit rien à un corpus de philosophie politique et juridique immense, allant de l'histoire sacrée jusqu’aux « Théologiens », canonistes et juristes de son temps [5] via la Grèce et Rome, en passant par l'Afrique. Et [p. 20] pour cause, Bodin est un humaniste, fin connaisseur

prince de la maison de Wessex, Édouard, dit plus tard « le Confesseur », qui y fut reconnu roi. Cependant, ni les incursions scandinaves sur les côtes n’avaient complètement cessé, ni les ambitions des chefs du Nord ne s’étaient éteintes. Saigné à blanc par tant de guerres et de pillages, désorganisé dans son armature politique et ecclésiastique, troublé par les rivalités des lignées de barons, l’État anglais n’était visiblement plus capabl e que d’une faible résistance. De deux côtés, cette proie

Enfin j'ouvre les yeux, et je me fais justice. C'est faire à vos beautés un triste sacrifice, Que de vous présenter, Madame, avec ma foi, Tout l'âge et le malheur que je traîne avec moi. Jusqu'ici la fortune et la victoire mêmes Cachaient mes cheveux blancs sous trente diadèmes. Mais ce temps−là n'est plus. Je régnais, et je fuis. Mes ans se sont accrus, mes honneurs sont détruits, Et mon front, dépouillé d'un si noble avantage, Du temps qui l'a flétri laisse voir tout l'outrage. D'ailleurs mille desseins