Commentaire Une Caricature Bouffonne

incapables de s’intéresser à autre chose qu’à la question de présence à la table du Baron, ou à la dispute des bons morceaux, et dans le retour de Camille et de Perdican, ils ne voient qu’une occasion de bombances et de festins. Ces personnages bouffons représentent une partie de l’humanité, cette humanité inférieure qui s’agite et ne sait pas pourquoi elle vit, et ces par là qu’ils sont vraisemblables. La poésie – la poésie est, d’abord, justement dans les parties burlesques de la pièce. La poésie

dans leurs certitudes respectives et hostiles à toute ouverture envers autrui en tant que ce dernier représente l’ennemi idéologique dont il sied de s’éloigner. Mais seules des lectures hâtives et des interprétations tendancieuses ont réussi à caricaturer le mouvement de la négritude et à le transmuter en un groupe opposable à celui de Wole Soyinka. De ce point de vue, il est remarquable que ce dernier ait avoué l’immense dette qu’il a contractée envers le mouvement de la négritude qui a joué

l'explication qu'elles ont fournie. Le moindre examen montre que l'on peut faire une multitude d'hypothèses contradictoires et cependant capables de satisfaire toutes à ce prétendu critérium de véracité ; ainsi l'évolutionnisme social n'est qu'une caricature de la science naturelle. La théorie révolutionnaire de l'histoire considère la totalité d'un système d'institutions en la ramenant à son principe essentiel et elle ne tient compte que des changements qui se traduisent par une transformation

grands sites historiques8. “ Le passage historique de la fierté à la honte d’être touriste fut extrêmement rapide – puis plus rien ne changea. En quelques années, comme précipitée en une grotesque métamorphose, l’image du touriste s’abîma dans la caricature. Le touriste Stendhal devint monsieur Perrichon et même avant cela trouva son double risible en la personne d’un randonneur : Monsieur Töpffer. Le stéréotype de mauvais voyageur était né. ” Jean Didier Urbain, 1993 9 L’histoire du tourisme est

étonné du charme qui résultait de leur lecture. C’est que la vérité des sentiments, la nouveauté des tableaux, une imagination féconde en prodiges, un coloris plein de chaleur, l’attrait d’une sensibilité sans prétention, le sel d’un comique sans caricature, c’est que l’esprit et le naturel enfin plaisent partout et plaisent à tout le monde. La Harpe, qu’on n’accusera certainement pas d’avoir été la dupe de son exaltation en matière de critique, et dont l’enthousiasme, difficile à exciter, forme un

(page 19) - l’intérêt littéraire (page 29) - la langue (page 29) - le style (page) - l’intérêt documentaire (page 71) - l’intérêt psychologique (page 87) - l’intérêt philosophique (page 109) - la destinée de l’œuvre (page 118) - des commentaires de passages (pages 125-) Bonne lecture ! RÉSUMÉ Première partie : ‘’Fantine’’ Livre premier : ‘’Un juste’’ Évêque de Digne depuis 1806, M. Myriel, qui avait eu une jeunesse agitée avant de devenir Monseigneur Bienvenu, et qui, jusque dans

sonnets au lyrisme de confidence puis à la poésie philosophique: Du Bellay: les Regrets; Les Antiquités de Rome. Ronsard: Continuation des amours; Les Hymnes. La poésie militante, 1560-1570: Les événements les amènent à prendre position: du Bellay caricature les cardinaux et les courtisans. Ronsard s’engage dans la querelle auprès des catholiques: il se tourne vers la poésie oratoire et épique. Alexandrins du IIIe siècle. Ce mot a très vite désigné les poètes groupés autour de Ronsard et reconnus par

sonnets au lyrisme de confidence puis à la poésie philosophique: Du Bellay: les Regrets; Les Antiquités de Rome. Ronsard: Continuation des amours; Les Hymnes. La poésie militante, 1560-1570: Les événements les amènent à prendre position: du Bellay caricature les cardinaux et les courtisans. Ronsard s’engage dans la querelle auprès des catholiques: il se tourne vers la poésie oratoire et épique. Alexandrins du IIIe siècle. Ce mot a très vite désigné les poètes groupés autour de Ronsard et reconnus par

successifs de poèmes pris à différents endroits dans l’œuvre. De toute manière, on choisit toujours des objectifs précis à l’étude d’une œuvre intégrale et on l’organise autour d’axes préalablement définis, afin qu’elle ne s’enlise pas dans un simple commentaire au fil de l’œuvre. La principale finalité de cet exercice, outre d’apporter aux élèves un enrichissement culturel, est en effet de leur apprendre à aborder méthodiquement des œuvres afin qu’ils puissent en lire eux-mêmes, et les amener à comprendre

qu’a l’homme de se modifier volontairement dans le temps . Le temps dont Paillasse note avec inquiétude l’écoulement, n’apporte aucun changement ; il ne fait que nous révéler ce que nous sommes. On est destiné par la naissance au rôle de héros ou de bouffon. Le suicide qui serait peut-être une délivrance comme pour le petit Monsieur Friedemann est même exclu, car cela signifierait « un dénouement presque trop héroïque pour un Paillasse » (Erz. 140). Paillasse n’a été qu’un figurant sur le théâtre de