Commentaire De Texte De Kant Sur Le Lieu Commun

par exemple. On admet donc que les présupposés beaux-arts ne sont pas destinés à faire le beau. On admet donc au XXème siècle qu’une œuvre d’art est susceptible d’autres prédicats que beau et sublime. Kant et l’analytique du beau Le mot esthétique apparaît au XVIIIème siècle. Lorsque Kant écrit Critique de la raison pure, il réfléchit à deux types de réalités, et propose 4 « définitions » du beau, qui n’en sont pas vraiment : * Le beau est l’objet d’une satisfaction désintéressée. *

HUMAINES ET ARTS THÈSE Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE POITIERS Discipline : Philosophie Présentée et soutenue publiquement par Laurent Boutot Le 5 Décembre 2009 Idéal et normativité dans la philosophie pratique de Kant Directeur de thèse : M. le Professeur Bernard Mabille JURY M. le Professeur Andrea Bellantone (Université de Messine) M. le Professeur Jean-François Kervégan (Université Paris I) M. le Professeur Bernard Mabille (Université de Poitiers)

de savoir si le bonheur lui-même est accessible. Pour les philosophes eudémonistes de l’Antiquité, le bonheur est le souverain bien de l’existence humaine et l’action vertueuse le procure au sage. Mais, savons-nous bien ce que recouvre le bonheur ? Kant, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, déclare que le bonheur est un « idéal de l’imagination » qui est indéfinissable. Il est par conséquent inutile de fonder son existence sur la poursuite d’un bien qui, pour le coup, apparaît comme une

Distinctions conceptuelles[1] : Bonheur, plaisir et joie • Bonheur ╪ plaisir. On les oppose, de manière commune, par leur durée. Le bonheur est défini comme un état stable, le plaisir comme un moment bref, dans un instant. Le plaisir serait la satisfaction passagère d’un désir alors que le bonheur s’inscrit dans la durée. Mais, par exemple, pour Epicure, le bonheur ne se définit pas de manière quantitative (par exemple dans une durée plus ou moins longue) mais comme absence de trouble de l’âme

Méthodes La séquence est centrée sur l’étude de ce conte, étudié comme œuvre intégrale. Nous y étudierons trois passages en lecture analytique, que vous présenterez à l’oral. La troisième lecture analytique servira de support pour revoir la méthode du commentaire littéraire. Séquence 2 – FR10 3 © Cned – Académie en ligne Pour compléter votre connaissance de l’œuvre, il vous sera demandé : – une étude de documents sur son contexte, le mouvement des Lumières, – une recherche sur Internet autour

doctrines, d’a prioris. L’histoire est subjective, ce n’est pas une science exacte. Exemple : on connait très bien l’histoire de la Grèce mais celle dont on dispose c’est celle qui découle des commentaires historiques d’habitants d’Athènes, faisant partis des plus puissants. On ne connait pas les commentaires des esclaves, des paysans. On sait que le peuple était très religieux au niveau des chroniques mais on ne sait pas pour les paysans qui ne savaient pas écrire. On ne connait donc pas tout sur

Méthodes La séquence est centrée sur l’étude de ce conte, étudié comme œuvre intégrale. Nous y étudierons trois passages en lecture analytique, que vous présenterez à l’oral. La troisième lecture analytique servira de support pour revoir la méthode du commentaire littéraire. Séquence 2 – FR10 3 © Cned – Académie en ligne Pour compléter votre connaissance de l’œuvre, il vous sera demandé : – une étude de documents sur son contexte, le mouvement des Lumières, – une recherche sur Internet autour de son

question à propos du doute. Est-ce qu'il n'y a pas des choses qui s'imposent à moi a tel point que je ne puisse en douter? N'y a-t-il pas des domaines dans lesquels le doute doit être interdit (pensez à la dimension morale ici)? Impossible? Pensez au texte de Descartes par exemple dans le discours sur la méthode ou dans les méditations métaphysiques sur le doute. Pensez aussi au scepticisme par exemple. Vous pouvez vous reporter à ces extraits sous la rubrique " Textes et citations ". Voilà les premières

élaborées. Il convient donc d’indiquer clairement à la fois les thèmes sur lesquels porte l’enseignement et les compétences que les élèves doivent acquérir pour maîriser et exploiter ce qu’ils ont appris. Le programme délimite ainsi le champ d’étude commun aux élèves des séries technologiques. I.2 Dans les classes terminales conduisant aux baccalauréats des séries technologiques, les programmes se composent d’une liste de notions et d’une liste d’auteurs. Les notions définissent les champs de problèmes

que nos appétits commandent et de ce que notre raison ordonne – et on aura reconnu ici la thèse kantienne, selon laquelle le devoir moral, issu de la seule raison, nous ordonne à chaque fois d’« humilier » (telle est l’expression de Kant) en nous la sensibilité. Selon Kant en effet, notre volonté n’est libre qu’à la condition de s’être libérée de ce qu’il nomme les « inclinations pathologiques », c’est-à-dire les inclinations sensibles ou désirs : je ne décide pas de mes désirs, et quiconque se soucie