Comment La République S Est Elle Enracinée

sensibilités, et ne mettent pas sous tension les mêmes systèmes relationnels et groupes de référence. Cette typologie incite au diagnostic préalable des réactions en chaînes prévisibles. Chin et Benne (1969) insistent plutôt sur la question du comment et du public concerné par les transformations. Ils proposent de ces deux points de vue, trois types de management du changement : – la stratégie empirico-rationnelle, qui met l’accent sur l’information et la pédagogie de la démonstration, et qui

toute l’humanité. Parmi les vainqueurs, c’est un brouhaha de voix divergentes, parmi les vaincus, c’est le silence du désespoir. Voilà ce qu’ont provoqué les Européens et les races germaniques en s’entredéchirant. En vérité, si la grande République qui est de l’autre côté de l’Océan n’avait pas enfin compris que la ruine et la mise en esclavage de l’Europe pouvait entrainer sa propre perte et n’avait pas tendu une main secourable pour nous aider et nous guider, l’âge des ténèbres serait

les intimidations multiformes par lesquelles tant de gens sont conduits à y renoncer, je serais comblé si, répondant à une belle expression un peu désuète, la lecture de ce texte pouvait donner à penser. * * * Comment être utile ? Cet essai n'est pas neutre. Il est engagé contre la conquête de l'être par l'avoir. Les idées, les points de vue, les intuitions, les sentiments qu'il exprime et réunit sont polarisés par cet engagement. Face aux valeurs du

entendons «l’histoire des faits ou effets de la nature», en dehors de toute intervention de l’homme (ainsi l’histoire des plantes ou celle des animaux), et l’«histoire civile», entendons «l’histoire des actions volontaires des hommes dans les républiques». Néanmoins cette «histoire naturelle» ne se réduit pas aux faits individuels dans la mesure où la considération des générations à travers le temps renvoie à des ensembles sociaux déterminés soumis à des lois, et, donc, à une rationalité immanente

sournoise. Ainsi, le président américain peut être vu soit comme une marionnette soumise au bon vouloir de l’opinion américaine, soit comme un leader déterminé appelant son pays à prendre les armes. Dès lors, la question qui se pose est de savoir: Comment Roosevelt jongle-t-il entre les diverses politiques isolationniste et interventionniste ? Il s’agira, pour répondre à cette interrogation, de retracer et analyser le passage, si subtil soit-il, entre ces deux courants antagonistes afin de mieux percevoir

doctrinaux et de dossiers judiciaires, au débat sur les métamorphoses de l’Etat en tant que forme organisationnelle du genre humain. Le problème traité est formulé dans les termes suivants: quels sont et comment sont fondés les modes de légitimité dominant l'espace européen à la fin du XX-ème siècle et comment s'inscrivent-ils dans l'héritage de l'Etat moderne naissant. La recherche se conclut par une comparaison de la conception légitimatoire jusnaturaliste (H. Grotius, T. Hobbes, S.v. Pufendorf, J. Locke)

par l’influence croissante du Secrétariat général du Gouvernement devenu un organe indispensable à la bonne marche de l’État. En vérité, le fameux ministère de la loi évoqué en 1975 par M. Olivier Guichard, garde des Sceaux, c’est sous la Ve République le Premier ministre lui-même qui en exerce les véritables attributions. Il serait injuste de passer sous silence le rôle du Conseil d’État qui, en plaçant chaque texte dans la perspective cavalière de l’ordonnancement juridique, cache les effets

société. Sous cet angle, nous voulons procéder sous deux axes: analyse diachronique de l’histoire de l’enseignement du russe en France et des relations franco-russes ainsi que le développement de cet enseignement du point de vue méthodologique. Comment percevoir du dedans une réalité nationale, dans sa dimension historique, sa force unificatrice, son pouvoir mobilisateur? C’est dans les manuels scolaires, les manuels d’histoire, plus précisément encore dans les manuels de l’enseignement de la langue

publiques. Dans un article donné en 1892 à la Revue Blanche (numéro de juillet), Léon Blum décrivait « les progrès de l'apolitique » : maladie peu observée et passant aisément inaperçue, l’« apolitique » lui semblait vicier le principe de toute République qui est la participation de chacun au gouvernement. « Aujourd'hui, déclarait-il, chaque citoyen est indifférent à la vie politique, et la nation, prise en masse, est indifférente à son gouvernement. »Motif de cette apathie : le refroidissement des

nous amène à nous poser les questions suivantes : Que peut faire un écrivain face à la question des indépendances ? La littérature peut-elle penser – et panser – le problème ? Nos deux auteurs étant de nationalités et de générations différentes, comment vont-ils représenter la faillite des indépendances africaines et ainsi créer des horizons de réponse à toutes ces questions ? Les deux romans n’ont jamais été comparés de manière approfondie. Il faut dire qu’ils sont séparés de quelques deux décennies