Cinna Est Une Tragédie

Les buts de la tragédie (vision diachronique) - Emilie L'évolution des buts de la tragédie au cours du temps. La tragédie connaît sa première définition dans La Poétique d'Aristote socle fondamental de la dramaturgie occidentale.Il définit le théâtre du point de vue philosophique alors que les théoriciens du 1è° siècle le définissent en dramaturges, d'un point de vue pratique. Aristote définit et distingue tout d'abord trois genres théâtraux qui sont la comédie, la tragédie et l'épopée dans

en 1684. Bibliographie : Clitandre ou l'Innocence délivrée, 1630 La Veuve ou le Traître trahi, 1632 L'Aveugle de Smyrne, 1635 Médée, 1635 L'Illusion comique, 1636 Le Cid, 1637 L'Excuse à Ariste, 1637 Horace, 1640 Cinna, 1641 Polyeucte, martyr, 1641 | La Mort de Pompée, 1643 Le Menteur, 1643 Andromède, 1650 Don Sanche d'Aragon, 1649 Nicomède, 1651 Oedipe, 1659 La Conquête de la Toison d'Or, 1660 Tite et Bérénice, 1670 Pulchérie, 1672

affaibli", est devenu un simple "ornement plus ou moins important" (Paul Bénichou) ____________________ Intro: Chez Corneille, la politique constituait le fondement de l'action tragique (ex: Horace, Cinna). Chez R. au contraire, il semble que ce soit l'amour qui soit devenu le thème de la tragédie. C'est pourquoi Paul Bénichou,dans Morales du Grand Siècle, s'interrogeant sur l'importance de la politique dans les oeuvres du XVIIe s., a pu écrire que ds les pièces raciniennes, "le drame...." A 1ère

(Horace, Cinna, Polyceute). En 1647, il est reçu à l’académie française, il est protégé par les plus puissants et continue à faire varier ses œuvres avec Le menteur (1643) ou bien encore Andromède (1650).En 1660, il rassemble toutes ses œuvres en trois unités et élabore un examen pour chacune, ce sera l’une des plus importantes réflexions sur le théâtre classique. Corneille est mort à Paris le 1er octobre 1664. 2) –Médée, 1635 -Le Cid, 1637 -Andromède, 1650 3) La tragédie Médée a

seul ou se croit seul. Le terme de "monologue" signifie étymologiquement "discours à un seul" (personnage, ou à une seule voix). La littérature dramatique est remplie de monologues célèbres; le personnage peut s'adresser à lui-même comme Auguste dans Cinna qui s'adresse à lui-même ("Rentre en toi-même, Octave", IV, 2), le monologue peut s'adresser à un objet ("Fer qui causes ma peine", Rodrigue s'adressant à son épée dans Le Cid, I, 6), à une notion abstraite ("O rage O désespoir / O vieillesse ennemie"

immédiats. En 1631, on joue Clitandre sa première tragédie puis en 1637 Corneille triomphe avec le cid. Une tragi-comédie mettant en scène les amours de Chimène et de Rodrigue. Cependant cette pièce suscite une controverse : la critique reproche a corneille de ne pas avoir respecté la règle classique des trois unités et de ne pas avoir écrit une pièce selon les conventions de l’époque. Puis il se consacre à la tragédie dont Horace (1640) et Cinna (1641) Corneille se montra davantage soucieux du respect

Sur ce même sujet, l'Arétin avait composé ‘’Horace’’, Lope de Vega ‘’L'honrado hermano’’ et Pierre de Laudun d'Aigaliers un ‘’Horace Trigémine’’. Mais, s'il est possible que Corneille ait eu connaissance des œuvres de ses prédécesseurs, sa tragédie ne leur doit rien. Il semble qu'il y ait là deux actions et deux drames différents : le premier s'achève avec le combat ; le second éclate à l'instant de l'assassinat et est mené jusqu'à son terme avec le procès. Le crime commis par Horace

cherchent aussi à s’imposer des règles, des contraintes, au nom de la vraisemblance, et à peindre la vie telle qu’elle apparaît à leurs yeux et à la philosophie. Les caractères du classicisme : * Le culte des anciens : Il se retrouve dans les tragédies classiques le plus souvent tiré de la mythologie grecque ou de l’Antiquité historique. Ce culte transparaît également avec l’établissement des règles classiques directement inspirées par Horace et Aristote. On peut également rappeler que la majorité

à juste titre anobli à trente ans à la demande de la reine Anne d'Autriche pour « services rendus », touchée par la pièce du Cid. L’année de son mariage en 1640 il donne deux nouveaux chefs-d'œuvre, Horace et Cinna .. Toutefois l'échec de Pertharite , en 1651, le décide à s'éloigner du théâtre et à se tourner vers la poésie chrétienne. Lorsqu’il revient au théâtre, à cinquante-trois ans il ne peut que constater

d’abord un plaisir, un divertissement de la cour. Au 16ème siècle, la tragédie et conçue comme la peinture d’une infortune. Elle est lyrique, le choeur déplorant longuement la catastrophe, mais une véritable action tragique n’est pas présente. La tragédie classique, au contraire, triomphe de l’émotion tragique proprement dite. Le tragique se fonde sur la lutte éternelle entre l’homme et le destin inéluctable. Cependant la tragédie paraît menacée ainsi que la comédie par deux genres intérmediaires