Chanson Le Deserteur

idées de gauche. ⇒ Poètes de la résistance à l'origine du surréalisme : Paul Éluard - « Liberté » ; Louis Aragon - « La Rose et le Réséda ». ⇒ Boris Vian - « Le Déserteur » Poème sur la dénonciation de la guerre d'Indochine, adressé au président de la République française,René Coty afin de montrer sa lâcheté. Ce poème est une chanson antimilitariste qui est écrite sous forme de lettre ouverte. Il faut notamment savoir que ce poème a été censuré car ses paroles étaient trop subversives. Ce texte

commencer par Desnos, qui, rappelons-le est mort dans les camps un mois après leur libération. Certains auteurs sont même allés jusqu’à lancer un appel à la désobéissance civile Ref. possible : Brecht, Général, votre tank est solide…, Vian, Le déserteur Transition : Le pouvoir de dénonciation de la poésie ne fait aucun doute. Sous des apparences de douceur, les auteurs peuvent asséner des propos violents, virulents, critiquant ainsi indirectement la société et ses abus. C’est d’autant plus surprenant

Le Déserteur Monsieur le Président je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps Je viens de recevoir Mes papiers militaires Pour partir à la guerre Avant mercredi soir Monsieur le Président je ne veux pas la faire je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens C’est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise je m’en vais déserter Depuis que je suis né J’ai vu mourir mon père J’ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants

diminue physiquement les hommes ou bien les marque à jamais (le titre symbolise l'amputation, la souffrance physique, mais également le traumatisme laissé par cette guerre). Liens : J'ai saigné s'apparente à d'autres œuvres, à savoir, la chanson Le déserteur car le contexte historique est similaire et dénonce cette guerre ; mais aussi la peinture d'Otto Dix Les joueurs de Skat représentant des personnes au corps démembré et jouant aux cartes, le peintre cherche à dénoncer les dégâts humains de

associée aux fleurs. Regarde la guerre avec un sourire. Ecrit dans le petit carnet de ère maroquin rouge. Visage de morte quand elle regarde le narrateur (1 allusion Lysia/mort). Honte du narrateur. La guerre dure. Fête du 1 anniversaire (4 août 1915). Chansons des poilus. Métaphore vie des poilus ? Mort de Lysia. Narrateur appelé par le fils Marivelle. Lysia sur son lit, morte. Rappel fétichiste des chaussures. Boue séchée, transformée en poussière. Sillon sur la gorge : morte par pendaison. Métaphore

obus en monômes Et j’écoute gémir la forêt sans oiseaux Il était une fois en Bohême un poète Qui sanglotait d’amour puis chantait au soleil Il était autrefois la comtesse Alouette Qui sut si bien mentir qu’il en perdit la tête En perdit sa chanson en perdit le sommeil Un jour elle lui dit Je t’aime ô mon poète Mais il ne la crut pas et sourit tristement Puis s’en fut en chantant Tire-lire Alouette Et se cachait au fond d’un petit bois charmant Un soir en gazouillant son joli tire-lire

fleurs. Regarde la guerre avec un sourire. Ecrit dans le petit carnet de ère maroquin rouge. Visage de morte quand elle regarde le narrateur (1 allusion Lysia/mort). Honte du narrateur. 10 La guerre dure. Fête du 1 anniversaire (4 août 1915). Chansons des poilus. Métaphore vie des poilus ? Mort de Lysia. Narrateur appelé par le fils Marivelle. Lysia sur son lit, morte. Rappel fétichiste des chaussures. Boue séchée, transformée en poussière. Sillon sur la gorge : morte par pendaison. Métaphore

nature humaine ? Ma muse souffre, une émancipation se voilera, le doule jeu deviendra triple, le déserteur contemple de loin ou de près ces changements. Je regarde tout ça : incapable. Mes mains sont nouées, mes paroles me trahissent. Je ne trouve que les larmes nocturnes pour évacuer. Je ne trouve que ma plume pour exprimer. Tous se rejoint. Tout s’additionne : un tableau de maux, une chanson de déchirure, un drame, une tragédie qui envahissent mon regard. Providence qui nous réunit. Nous

de trois commissions qui siégeraient à huis clos," réf. au style administratif. p.64 " Et il sentit" Ref au style de Flaubert, par lequel l'action est rythmée par une narration coupée par des "Et" qui relance la phrase. p.72 "Nini peau de chien" chanson d'Aristide Briant. p.90 Toute la poésie citée "In extenso", faisant référence au registre lyrique p.94" en lui incinérant des petits bouts de bois" réf. à Ubu Roy d'Alfred Jarry. p.105 "Et ce fut tout" emprunt à Flaubert dans son livre L'Éducation

Session 2013 / 2014 Sommaire Introduction 3 Notice Biographique 4 Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle ; Théodore Agrippa D’Aubigné 7 Le mal ; Arthur Rimbaud 8 Le déserteur ; Boris Vian 9 Après la bataille ; Victor Hugo 10 Bêtise de la guerre ; Victor Hugo 11 Les larmes se ressemblent ; Louis Aragon 12 Le dormeur du val ; Arthur Rimbaud 13 Développement 14 Conclusion 16 Introduction Une anthologie