Chanson Le Deserteur

bon apôtre Monsieur le président Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer Le déserteur, Boris VIAN, 1954 Boris Vian est un écrivain et poète français. Le texte qui suit est à l'origine une chanson. Vian exprime l’engagement antimilitariste. La version présentée ici est une version remaniée de la chanson car la première version avait été censurée à cause du dernier couplet. Boris VIAN Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres

il passe le plus clair de son temps dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés. Il s'y fait connaître comme trompettiste et rédige des articles dans plusieurs journaux de jazz dont Jazz Hot. Par ailleurs, il écrit plusieurs centaines de chansons, comme le Déserteur en 1954. Il les interprète ou bien les propose à des chanteurs tels que Henri Salvador ou Juliette Gréco. Vian est influencé par le mouvement existentialiste, auquel il contribue dans sa "Chronique du menteur", au sein de la revue de Sartre

Victor Hugo se rattache directement à une réalité de son époque grâce aux noms des condamnés à mort et à l’utilisation du témoignage de seconde main. Au XX ème siècle, par exemple, Boris Vian choisit de dénoncer la guerre en poésie avec sa chanson Le déserteur. L’auteur est formel : “je ne suis pas sur terre/ pour tuer des pauvres gens”. A nouveau cet écrit se place dans un contexte historique précis, daté du 1953, peu de temps après la seconde guerre mondiale. Hugo écrivait : “Le poète doit

Il la rédigea le jour précédent sa mort, il y fait ses adieux et exprime les sentiments qu’ils ressent à l’approche de sa sentence. En effet, il sait qu’il sera fusillé le lendemain pour s’être replié dans une tranchée arrière, faisant de lui un déserteur d‘après le conseil de guerre. Jean Blanchard fait part dans cette lettre de plusieurs sentiments: - la peur, car il sait que son exécution approche à grands pas et qu’il ne ressortira pas vivant, à moins que « Dieu par un miracle de sa bonté »

secondaire, par exemple: Perspectives 5e Images et mots. — James Rouselle et Michel Monette. — Montréal : Centre éducatif et culturel inc., 1990. — ISBN 2-7617-0793-1 La chanson. — Dufays, Jean-Louis ; Grégoire, François ; Maingain, Alain. — Bruxelles : Didier Hatier, 1994. — (Collection Séquences). — ISBN 2-87088-814-7 La chanson : Vade-mecum du professeur de français. — Dufays, Jean-Louis ; Grégoire, François ; Maingain, Alain. — Bruxelles : Didier Hatier, 1994. — (Collection Séquences). — ISBN

 », Victor Hugo II. « Le dormeur du val. », Arthur Ribaud III. « Le cauchemar des deux mères », Eugene Manuel IV. « Mort ! », Paul Verlaine V. « Carte postale », Guillaume Apollinaire VI. « La rose et le Réséda », Louis Aragon VII. « Le déserteur. », Doris Vian VIII. « Si j’étais né en 17 à Leidenstadt », Jean Jacques Goldman IX. « Exécution », Sybille Rembard Apres la bataille, Victor Hugo Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul

j’étais une saison, je serais ___________________________________________ Si j’étais un plat, je serais ______________________________________________ Si j’étais un animal, je serais ____________________________________________ Si j’étais une chanson, je serais __________________________________________ Si j’étais un livre, je serais ______________________________________________ Si j’étais une légende, je serais celle de ____________________________________ Si j’étais un personnage de fiction

ta volonté ma vie était soumise  ». Puis retraçant le chemin de sa vie, lui dit «  Pourtant je t’ai quitté une nuit de décembre. Je t’ai trahie pour une prison d’amour et sa belle geôlière  ». Il y a dans cette chanson au moins trois intuitions géniales. D’abord, la liberté chérie est ici ma liberté. Ensuite, la liberté chantée par Reggiani est un amour qui se heurte à d’autres amours, en l’occurrence celui d’une femme. Cette liberté est

n’est pas illimité. Il y a la limite du corps de l’autre. Disposant dans les sociétés occidentales des mêmes droits  à l’existence, les corps se limitent mutuellement. C’est la règle.  En réaction à la guerre d’Indochine, Boris Vian crée Le déserteur, chanson pacifiste et antimilitariste dénonçant la guerre et ceux qui ordonnent aux autres d’y aller. Le texte, chanté à la première personne, fait état d’un homme devant bientôt servir au front et, ressassant ses souvenirs ingrats de la guerre (J’ai

l’éloge de Nap. I pour mieux dévaloriser Nap. III sa grandeur éblouit l’histoire. Quinze ans, il fut Le dieu que traînait la victoire Sur un affût ; L’Europe sous sa loi guerrière Se débattit. – Toi, son singe, marche derrière, Petit, petit. « Chanson », Les Châtiments (1853), V. Hugo Le sermon Visée : Registre : Discours : Religieux Didactique Voir Bossuet, « Le Sermon du mauvais riche », 1662, Sermons du Carême du Louvre. « Vous y viendrez vous-même, riche impitoyable, aux jours de besoin