Cécile Brunschvicg

Françaises n'attendent pas le droit de vote pour accéder à des fonctions gouvernementales. Trois d'entre elles obtiennent un sous-secrétariat d'État dans le gouvernement constitué par Léon Blum, en 1936, après la victoire du Front Populaire : Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie. Il faut attendre les soubresauts de la Libération de 1945 pour qu'enfin les Françaises obtiennent le droit de vote. Des femmes sont dès lors régulièrement présentes dans les gouvernements. Mais la féminisation

sensibilisation ont été menées à travers la France par des femmes comme Marthe Bray, Louise Weiss; des votes parallèles ouverts aux femmes ont été organisés dans certaines communes pour les scrutins municipaux. En 1936 par exemple des femmes comme Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore ou encore Irène Juliot-Curie, fille de Marie et Pierre Curie et prix Nobel de chimie, sont nommées membres du gouvernement de Front populaire, dirigé par Léon Blum, alors qu'elles ne disposent toujours pas du droit de vote.

Enfin, de nouvelles réformes politiques apparaissent. Léon Blum, 1 er chef du gouvernement est socialiste, c’est une première dans l’histoire de la III° république. Il fait aussi appel à trois femmes (Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie et Cécile Brunschvicg) pour occuper le poste de sous secrétaires d’Etat alors que celles-ci n’ont toujours pas le droit de vote. Un décret de dissolution des associations et groupement de fait fut signé (la Ligue d'Action Française, la Fédération Nationale des Camelots

perturbe le Sénat en 1932, en distribuant des tracts pour le vote des femmes. Elle est par la suite arrêtée. En février 1933, elle décide s’inaugurer une nouvelle forme de rébellion : elle s’enchaîne à la tribune du Sénat pendant une séance. Cécile Brunschvicg : active et proche de l’éducation populaire, elle devient féministe et s’engage dans l’action sociale comme militante. C’est la première femme à devenir ministre en France. Louise Weiss : Dès 1918, après des voyages en Europe Centrale et

plus qu’eux dans certains de leurs domaines et qu’elles peuvent leur être très utiles. En France, les premières femmes politiciennes se sont imposées en 1936 dans un gouvernement du Front populaire. Ce fut trois femmes qui ont eu cet honneur : Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie. Encore une fois l’homme montre le besoin d’aide de la femme et ne s’en cache pas. Aujourd’hui, des femmes peuvent diriger un pays comme Angela Merkel en Allemagne qui est chancelière. Elle prouve ainsi

fr/html/psychologie/dossiers/politique/articles/10435-femmes-politique-parite.htm Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=d_DjQ1dXK2U Elles sont 3, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie, à entrer dans le gouvernement du Front populaire. Ainsi en a décidé le président du Conseil, Léon Blum, passé de 1 à 2, puis à 3 (à la demande d’Édouard Daladier, qui souhaitait la présence d’une radicale et proposa Cécile Brunschvicg). http://www.histoire-politique.fr/documents/01/dossier/images/numero01_Dossier-Bard-article.jpg III

des députés se prononce à l'unanimité pour le suffrage des femmes (475 contre 0). Le texte n'est jamais inscrit à l'ordre du jour du Sénat42. Le Front Populaire nomme trois femmes sous-secrétaires d’État : Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie et Cécile Brunschvicg. Défiance des radicaux[modifier] Le Sénat constitue le principal point de blocage institutionnel à l'adoption de la mesure43. Traditionnellement plus conservateur que la Chambre des députés, il est dominé par le parti radical. Les radicaux

des femmes. Il fut fondé par Marguerite Durand et participât, lui aussi, à cette évolution des mentalités. Dans le Gouvernement de Léon Blum, en 1936, après la victoire du Front Populaire, trois femmes obtinrent un sous-secrétariat d’Etat : Cécile Brunschvicg (à l’Education Nationale), Suzanne Lacore (à la Santé Publique) et Irène Joliot-Curie (à la Recherche Scientifique). De plus, de nombreuses femmes ont rejoints les rangs de la Résistance sous l’Occupation, telles que Marie-Claude Vaillant-Couturier

Luxembourg. 1908 : Manifestations à Paris des suffragettes à l’occasion des élections municipales pour le droit de vote. 1909 : Création de l’union française pour le suffrage des femmes par Jeanne Schmahl. Elle sera ensuite présidée par Cécile Brunschvicg. 1909 : La docteur Blanche Edwards-Pilliet dénonce vigoureusement la mutilation que représente le port du corset. 1910 : Une vingtaine de féministes, dont Marguerite Durand et Hubertine Auclert, se présentent aux élections législatives

parlementaires explique que le Front populaire, tout en ouvrant symboliquement son gouvernement aux femmes (Suzanne Lacore sous-secrétaire d'Etat à la protection de l'enfance, Irène Joliot-Curie sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique, Cécile Brunschvicg sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale), n'ait pas jugé nécessaire de faire une nouvelle tentative. Cette faiblesse sur le plan politique est d'autant plus frappante qu'on trouve de plus en plus de femmes sur le marché du travail ; à