Le combat pour le droit de vote des femmes
Introduction :
La république et ses idées s’installent en France à la fin du XIXème siècle, mais les françaises n’ont pas encore obtenu le statut de citoyennes. Pourtant, le symbole de la république est une femme : Marianne.
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1) Evolution du statut de la femme
Pendant la Révolution françaises, les femmes jouèrent un rôle important et en 1791 la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne stipulait dans son premier article que “la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit.” Cette déclaration ne fut jamais votée, Olympe de Gouges, son auteur, fut guillotinée et les femmes écartées du pouvoir.
Sous Napoléon, le code civil promulgué en 1810 était basé sur le droit romain et mettait la femme sous l’autorité du mari, chef de la famille.
Ce n’est qu’à partir de 1958 que les lois concernant les droits de la femme dans la famille furent une à une changée. S’il y a toujours eu en France des femmes exceptionnelles, depuis Christine de Pisan et Eléonore d’Aquitaine jusqu’à Georges Sand et Marie Curie, il a fallu attendre les milieux de xxe siècle pour voir les mentalités changer. Depuis lors les progrès se succèdent rapidement.
Au total de bien modestes victoires récompensent les décennies de combat pour l’égalité homme-femme. Le barreau s’est ouvert aux femmes en 1899. Les épouses disposent de leurs salaires depuis 1907. Pas à pas, les femmes deviennent électrices puis éligibles au sein des chambres de commerce ou d’agriculture, des prud’hommes, de syndicats (1920). Les institutrices, 1919, les postières, vingt ans plus tard, obtiennent l’égalité des salaires. Un baccalauréat féminin est créer en 1919, en 1924, il ne se différencie plus de celui des hommes. En 1938, les femmes mariées qui étaient sou l’autorité de leur mari depuis 1804, obtiennent une reconnaissance juridique. Mais toutes ces mesures ne remettent pas en cause l’essentiel : les femmes ne sont toujours