Capétiens

avril 1314 d'étouffement et Philippe le Bel décède en novembre 1314 d'un ictus cérébral ; ses trois fils mourront dans les 12 années à venir, sans laisser de descendance mâle, mettant ainsi fin à la lignée des Capétiens directs. » . Mais surtout « Avec l'affaire du Temple, la monarchie capétienne montre clairement qu'elle entend suivre son intérêt politique et ne plus se comporter en vassale de l'Église » . Et de plus cela amènera de grands changements et de grandes conséquences car comme les Dominicains

exceptionnelle pour l’époque. En effet ses deux prédécesseurs ont régné quarante trois ans chacun. Au contraire les Angevins du royaume d’Angleterre, principaux rivaux des Français, sont affaiblis par des querelles internes et voient même Louis, un Capétien, monter brièvement sur le trône en 1216. Le père de Louis VIII, Philippe Auguste, fait passer le royaume de France d’un royaume divisé par de puissants seigneurs et d’autres monarques, à un royaume de plus en plus dominé par la royauté. A l’issue

seuls à décider de la guerre et de la paix. Paradoxalement la monarchie sort affermie des épreuves et peut s'appuyer désormais sur un sentiment national qui s'est construit dans les combats contre les anglais. Une crise de succession dynastique Les capétiens ont fondé une dynastie stable qui repose sur le principe de l'hérédité, le fils ainé du roi est associé au pouvoir dans le but de lui succéder et d'éviter tout conflit de succession. À la mort de Louis IX (St Louis) Philippe le Bel lui succède, son

royale. Cette élection marque le point de départ d’une ère nouvelle. Hugues Capet donne son nom à une nouvelle dynastie. Louis 5 est le dernier roi carolingien. Capet signifie « Tête ». Les capétiens sont à la tête du royaume. Ce surnom fait surement référence au manteau, à la cape de Saint Martin. Les capétiens règnent de 987 à 1328, de manière directe. La féodalité est une référence au fief. Il désigne une organisation politique et sociale qui combine les notions de vassalité et de fief. La féodalité

France, qui régnait sur une partie moyenne de l’Ile de France. La couronne a été transmise à son fils par de son vivant il a pris la précaution de faire couronner son fils. Depuis les premiers rois capétiens, ont pris cette même précaution sauf s’ils étaient morts de façon violente. Les rois capétiens ont pu avant leur mort faire couronner leur fils donc au lieu que la compétition pour le prochain roi commence après leur mort, ils avaient déjà transmis la royauté à leur progéniture qui devenait roi

Louis IX (1226-1270) INTRODUCTION L’opposition des termes Royauté et Papauté recouvre, pour notre étude, celle des domaines temporel et spirituel dans le cadre historique de la France des Rois Très-Chrétiens de la troisième race, les Capétiens, vis-à-vis des Papes de Rome. Confondus dans les institutions de l’Antiquité, les pouvoirs temporels et spirituels ne faisaient qu’un, souvent dans la main d’une même personne. Moïse livrait les lois divines, le pharaon était roi et dieu

assurent elles-mêmes leur protection. Ainsi, lorsque l’empire carolingien disparait les comtés sont aux mains des princes territoriaux qui prennent le titre de ducs ou de marquis et qui exercent eux-mêmes toute la puissance publique. Lorsque les capétiens arrive au pouvoir avec Hugues Capet en 843, le pouvoir royal est déjà considérablement affaiblit et les bases de la féodalité bien ancrées. Les débuts de la nouvelle dynastie coïncident donc avec les débuts de la féodalité. Cette féodalisation

vassal, poussé par le refus de son vassal Hugues de Lusignan de lui obéir. Au début du IXème siècle, les capétiens succèdent aux Carolingiens, mais le pouvoir des rois est considérablement affaibli : la défaillance du pouvoir central est telle qu’elle engendre un morcellement territorial important, et on assiste à un éclatement des pouvoirs. Entre l’accession au pouvoir des premiers rois capétiens, et le premier tiers du XIe siècle, le royaume se divise en principautés, qui se divisent elles-mêmes en

besoins ressentis. Ce nouveau système normatif s’élabore dans un cadre territorial ou local : les principautés territoriales ou les seigneuries banales. Bref, c’est un droit coutumier en formation, un droit coutumier local. Au temps des premiers Capétiens (vers l’an 1000), le droit « français » se présente donc comme une simple juxtaposition de coutumes locales en gestation, encore informes et informulées. Pour que s’épanouisse vraiment la coutume, pour qu’elle prenne conscience d’ellemême comme source

d'Aquitaine Guillaume V. L'auteur de cette lettre a d'abord été connu comme chanoine, c'est à dire membre du clergé attaché au service de l'église de Chartres, et écolâtre, maître de l'école monastique de Chartres. Il fut nommé évêque par le roi capétien Robert II en 1006. C'est à ce titre qu'il fut consulté par le duc d'Aquitaine, confronté au refus d'obéissance d'Hugues IV seigneur de Lusignan, sur les obligations du vassal envers son seigneur. Le lien vassalique apparaît au IXème siècle et se