Bouvard Et Pécuchet

réfugie à Rouen chez sa nièce. Sa mère meurt deux ans plus tard. Au bord du gouffre financier, Flaubert perd la santé. Mais il continue de publier des ouvrages, tels des pièces de théâtre, ou encore les Trois Contes. De 1877 à 1880, il imagine Bouvard et Pécuchet. Après des années de recherche, l'œuvre reste inachevée et publiée en l'état à titre posthume. La fin de la vie de Flaubert est triste, car ses amis disparaissent, il est ruiné et très affaibli. Il meurt le 8 mai 1880 à Canteleu (hameau de

lieux communs et des stupidités qui dispensent de la pensée réelle. Il voulait le rédiger de telle sorte que « le lecteur ne pourrait jamais savoir si l'auteur s'est foutu de lui ». Avant de réaliser ce projet sur le plan romanesque dans ‘’Bouvard et Pécuchet’’, il a placé dans la bouche des personnages de ‘’Madame Bovary’’ des propos « bourgeois » : la conversation de Homais n'est qu'un tissu de lieux communs ; même Emma, dans la partie conventionnelle de ses rêveries, illustre ce dessein. De cette

société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877). Œuvres principales : L’Éducation sentimentale (1869) Bouvard et Pécuchet (1881) Salammbô (1862) Madame Bovary (1857)

théâtre du monde chacun essaie de paraître pour ce qu'il n'est pas» cad que les hommes vivent dans l'hypocrisie et s'éloigne de l'idéal de l'honnête homme.Flaubert au 19ème siècle montre aussi la vanité de ses comtemporains dans son livre « Bouvard et Pécuchet » publié en 1881 à totre posthume (2 hommes qui font connaissance sur un banc et décident de vivre ensemble. Et malgré leur frénésie et volonté de tout expérimenter, les 2 compères sont incapables de comprendre correctement toutes ces matières)

aventures du récit par procuration. Il renverse le sens de la participation romanesque en accordant une place importante au lecteur. Ce procédé sera reprit et poussé à son extrême dans Si par une nuit d'hiver un voyageur par Italo Calvino. Dans Bouvard et Pécuchet, Flaubert propose un incipit plutôt originale d'une part à cause de la présentation des personnages, leurs prénoms ridicules, leur description désavantageuses . Flaubert grossis les défauts de ses personnages, leur présentation est proche de

financières : il est contraint d’accepter, la mort dans l’âme, une pension de trois mille francs par an sans obligation de service, accordée par Jules Ferry. En 1880, il décède à Canteleu à 59 ans d’une attaque cérébrale, laissant sur sa table « Bouvard et Pécuchet » inachevé, peut-être secrètement inachevable. Il a vécu 21 337 jours, et en a noirci autant de feuilles de papier. Il voulait être enterré avec ses manuscrits, comme un barbare avec son cheval, mais il n’y avait pas la ‘’place pour deux’’.

l’intermédiaire de livres et de journaux peuvent se montrer dangereuses, par ex ds le domaine médical. c) Enfin elle favorise la mémorisation, l’entassement des connaissances, plutôt que la réflexion critique, la prise de distance : sujet de Bouvard et Pécuchet de Flaubert. Or la connaissance, le savoir ne sont pas un but en soi, mais un outil nous permettant de réfléchir sur le but et l’origine de la vie. III En fait, il faut reconnaître les limites de ces informations. : a) Parfois l’expert

attentes traditionnelles du lecteur. Les rôles sont inversés -> valet / maître -> personnage principal : valet -> récit amour de jacques (on ne le saura finalement jamais) Lecture complémentaire : XIX siècle XIX : Flaubert : Bouvard et Pécuchet (incipit) 1§ : cadre spatio-temporel -> en plein été, action à Paris. 2§ : apparition des héros éponymes. * Soucis de donner l’illusion du réel. 3§ : multiplication des détails. (Chaque) les personnages sont des antis héros ->

aspects réalistes et des aspects romantiques, comme l’œuvre de Flaubert, qui oscille elle-même sans cesse de la grisaille à la couleur, de la terne réalité aux fastes de l’imagination. Il y a loin de L'Éducation sentimentale à Salammbô, de Bouvard et Pécuchet à La Tentation de saint Antoine. Mais même lorsque Flaubert entend écrire sur un sujet trivial, il renonce au réalisme pur. Flaubert pouvait affirmer : « Ma pauvre Bovary souffre et pleure dans vingt villages de France ! » 5, preuve qu’il ne

énormément. Flaubert est alors plongé dans une grande solitude. En 1874, Flaubert publie la troisième version de la Tentation de Saint Antoine, mais cette pièce est à nouveau très mal accueillie par le public. Peu après, il commence la rédaction de Bouvard et Pécuchet qui restera une œuvre inachevée. En 1877, après plusieurs échecs littéraires, Flaubert rencontre enfin le succès avec sa nouvelle œuvre nommée les Trois contes. En 1880, Flaubert meurt suite à une hémorragie cérébrale.