Bourreau Huis Clos

à la fin d’un monde – ainsi que le suggère le décor, ou encore à la fin d’un jeu : la vie serait-elle finalement un jeu ? Beckett était lui-même un passionné du jeu d’échecs. Ou bien faut-il entendre ainsi le jeu de forces – dominant / dominé ou bourreau / victime – entre Hamm et Clov, et plus largement entre tous les personnages de la pièce ? Le thème du jeu ne renvoie-t-il pas non plus au jeu théâtral lui-même : à quelle comédie se livrent les personnages ? Comment, d’autre part, comprendre la

au voyageur conduisent à une interprétation prophétique des faits (annonce d’événements fâcheux) (62 ; 77 ; 83). Pourtant cette théorie fataliste d’un destin prémédité va être mise à mal par l’explication banale que propose Diderot : le cheval du bourreau obéit aux raisons naturelles de sa fonction. Les chevaux sont des symboles d’unité entre les deux héros. Chacun subit une chute de cheval (96). Elle conduit le maître à veiller son valet toute une nuit. De même le maître sera renversé de cheval (p

à la fin d’un monde – ainsi que le suggère le décor – ou encore à la fin d’un jeu : la vie serait-elle finalement un jeu ? Beckett était lui-même un passionné du jeu d’échecs. Ou bien faut-il entendre ainsi le jeu de forces – dominant / dominé ou bourreau / victime – entre Hamm et Clov, et plus largement entre tous les personnages de la pièce ? Le thème du jeu ne renvoie-t-il pas non plus au jeu théâtral lui-même : à quelle comédie se livrent les personnages ? Comment, d’autre part, comprendre la

Guesde - création du restaurant Maxim’s 1894 - assassinat de Sadi Carnot par l’anarchiste Caserio ; Jean Casimir-Perier est élu Président de la République (« lois scélérates ») - arrestation du capitaine Alfred Dreyfus (bordereau), procès à huit clos devant le premier conseil de guerre (dossier secret communiqué illégalement au président du tribunal), condamné à la déportation à vie et subit la cérémonie de la dégradation militaire - loi Sigfried sur les habitations à bon marché (HBM) - création

: « Une intelligence revenue sur terre ne serait-elle pas tentée de se faire des idées à force de nous observer ? », ce qui laisse supposer que ce lieu infernal est vraiment sur la terre, et que l’intelligence est passée de l’autre côté. Ce « huis clos » se déroule, comme celui de Sartre, dans un autre monde, mais dans un autre monde qui n’est pas la mort fictivement vécue par des vivants, mais la vie réellement vécue comme une mort. Ainsi, comme au temps des Grecs, l’homme est une proie. Non

meilleur goût, mais elle est trop passive, – et ce sacrifice odorant… c’est faire à l’oppresseur trop bon compte vraiment.Mais ce n’est pas assez avoir dit de l’orange que d’avoir rappelé sa façon particulière de parfumer l’air et de réjouir son bourreau. Il faut mettre l’accent sur la coloration glorieuse du liquide qui en résulte, et qui, mieux que le jus de citron, oblige le larynx à s’ouvrir largement pour la prononciation du mot comme pour l’ingestion du liquide, sans aucune moue appréhensive

choix, la responsabilité du choix une fois l'acte accompli; 2) L'homme qui veut cacher sa mauvaise foi; 3) Le désir de l'homme de se tromper à cause du conformisme; 4) le rapport entre le moi et les autres (Sartre, "L'enfer, c'est les autres", Huis clos); 5) la contrainte extérieure liée à ce désir d'échapper à la prise de responsabilité. Philosophie du comportement qui est exposée aussi bien dans les romans que dans les drames. Ce sont des textes à thèse, subordonnés à une idée principale:

entrave pour jouir de l’instant. XIXe Au livre IV, il évoque les villages et les maisons closes. Cela le conduit à crier sa détestation des familles : « Familles, je vous hais ! Foyers clos ; portes refermées, possessions jalouses du bonheur. » L’apostrophe est brutale, l’énumération dénonce la fermeture et l’égoïsme. Les lignes qui suivent montreront Ménalque « enlevant » un enfant de son foyer « clos » pour lui apprendre la liberté, y compris celle de le quitter : « J’enseignai donc son âme

enfonce son appendice nasal dans l’un des trous du mur. Arrive alors un autre Pinocchio, cul-de-jatte, qui se fait aussitôt martyriser par le premier. Le tortionnaire lui fait ingurgiter de force des tonnes de crème au chocolat. Après son méfait, notre bourreau se couche dans un lit et s’endort. Pinocchio est ici une critique acerbe de la société américaine. Il incarne une nation à l’égocentrisme onaniste. Notre Pinocchio écrase sans pitié les plus petits et les contraint à « avaler de force » ses valeurs

Baudelaire une passion spirituelle. – Marie Daubrun qui joua pour Baudelaire le rôle de sœur et d’amante. La femme incarne souvent l’Idéal, la douceur, la sensualité, l’exotisme mais aussi la souffrance et la trahison, prenant même parfois les traits d’un bourreau, comme dans « Le Vampire ». La ville Baudelaire est fasciné par la ville, et s’inscrit donc à contre-courant du mouvement romantique qui puise son inspiration dans la nature. Dans la ville, il s’intéresse aux plus démunis : les vieillards et vieilles