Bénédictine

ressembler au Christ, mais de se différencier entre eux. Leurs surnoms aussi les rendent considérablement fiers : entre ceux qui se réjouissent d'être appelés Cordeliers, on distingue les Coletans, les Mineurs, les Minimes, les Bullistes. Et voici les Bénédictins, les Bernardins, les Brigittins, les Augustins, les Guillemites, les Jacobins, comme s'il ne suffisait pas de se nommer Chrétiens ! Leurs cérémonies, leurs petites traditions tout humaines, ont à leurs yeux tant de prix que la récompense n'en saurait

1521 de son temps et correspondant avec Guillaume Budé. Il y demeura une quinzaine d'années avant que, ses études humanistes ayant été mal vues des hautes autorités de son ordre, il ne demandât à quitter les franciscains pour rejoindre le monastère bénédictin de Maillezais au pape Clément VII en 1525. Puis il devint prêtre séculier, avant de passer son baccalauréat en médecine à l’université de Montpellier en 1530. En 1532, il s'installe à Lyon pour pratiquer la médecine, mais également parce que la

vivent « dans le siècle », et non en communautés. Ils ne s'engagent qu'au célibat et à l'obéissance. D'un autre côté, on trouve le clergé régulier, composé de moines ou d'abbés qui vivent reclus, selon des règles (la règle de Saint Benoît pour les Bénédictins, la règle de Saint François d'Assise pour les Franciscains...) et qui ont fait voeu de pauvreté. Ce monachisme s'est surtout développé au VIème siècle par la volonté de clercs soucieux de retrouver un idéal chrétien. Cette église a beaucoup évolué

paroisses) On distingue Le clergé séculier (prêtres vivant dans le "siècle") du clergé régulier (moines et religieuses vivant selon une règle en communautés). Les couvents sont très nombreux et généralement très riches ( les bénédictins à la ville, les cisterciens à la campagne). Il y a des ordres dits mendiants des franciscains et des dominicains et des ordres enseignants comme les jésuites ou les oratoriens. Les fidèles assistent régulièrement à la messe, aiment les processions

partie instrumentalisée, comme Voltaire > combat idéologique entre les défenseurs de la monarchie de droit divin et ceux qui la critiquent. Aussi développement d’une histoire érudite (histoire locale, des provinces) : histoire de Metz des bénédictins, Histoire de Lorraine de Don Calmette. Elévation général de l’érudition. Mais cette histoire est essentiellement descriptive : situation de post-chroniqueur. Important car fournit du matériel pour une histoire nationale. Le choc de la révolution

moment ou à un autre du XVe siècle. Prenons la France et même le bassin parisien pour simplifier : entre 1450 et 1500, il s'est fondé presque autant de maisons religieuses qu'entre 1350 et 1450. Il y a à la fois réforme des ordres anciens : bénédictins et bénédictines (Fontevrault, Cluny, Chezal-Benoît…) sous l'impulsion par exemple du chanoine de Paris, Jean Henry (†1483), président aux enquêtes et député aux Etats généraux de 1484. La réforme des ordres mendiants arrive aussi à Paris dans le second

à l'abbaye de l\1oustier, existait une chapelle dédiée à saint �Iartin, qui de­ vint paroissiale en 1803. Voir, notamment, Fr. JACQ{;ES, Sain t Martin titulaire d'églises et de chapelleB danB l'ancien diocèBe et la province de Namur, dans Revue Bénédictine, LXXX, pp. 97-137 et 276-290 (à la p. 128) ; J. RoLA.''(D, Toponymie des communes d'Acoz et de Joncret, dans D.R.S.A.C., XLVI, 19461947, pp. 183-237 (aux pp. 198-1(9) ; F. GALLI OT, Histo ire générale, eccléSiastique 48 A. DIERKENB chapelles

autres monstruosités. ⇒ Comique et dérision : Dans le roman, Rabelais tourne plusieurs sujets en dérision. Par exemple, les moines. Frère Jean est svelte, grand et fougeux, ce qui reprend, avec ironie, les préjugés que nous avons à propos des bénédictins. ⇒ L’éducation : Si Rabelais en parle tout au long de son roman, c’est parce que les humanistes de son époque y accordaient une grande importance. Gargantua bénéficie d’une première éducation (qui est une parodie de l’éducation de la Sorbonne)

qui signifie « solitaire ») sont tonsurés et la plupart habitent un monastère ou une abbaye sous la direction d’un abbé afin de passer leur temps en prières. Ils obéissent le plus souvent aux règles écrites par Saint-Benoit, d’où le nom de règle bénédictine. Une des autres activités importantes des moines est le recopiage des manuscrits et en particulier de la Bible. La période est marquée par la puissance de l'ordre de Cluny (1400 monastères et la plus grande Église d'Occident). Mais les clunisiens

vous vous arrêterez à Nancy, ancienne cité des Ducs de Lorraine, pour admirer le superbe ensemble architectural de la place Stanislas et pour goûter les célèbres Macarons de Nancy, apparus en 1793 et qui doivent leur origine à deux religieuses bénédictines, rebaptisées soeurs macarons. |Les spécialités salées : | |Le pâté lorrain,