Bel Ami Et Le Miroir

individuels de personnages ordinaires, dans un cadre quotidien et bourgeois.Le roman de mœurs inscrit son intrigue dans le cadre social et historique contemporain pour tendre un miroir au lecteur et éveiller son esprit critique.Parmi les auteurs les plus représentatifs, il y a Flaubert avec Madame Bovary et Maupassant avec Bel-ami.d) Le roman-feuilletonUn roman-feuilleton est un roman populaire, crée en 1836, dont la publication est faite par épisodes dans un journal. C'est une catégorie de roman qui

Devoir, Le roman au XIXe siècle ; Réalisme et Naturalisme Sujet : Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal écrit : « Un roman : c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin » (Le Rouge et le Noir, chapitre XIII, livre I), mais aussi « Toute œuvre d'art est un beau mensonge ». Comment ce paradoxe peut-il être compris d'après les textes de corpus et les romans que vous avez lu ? Le XIXe siècle marque l'apogée du roman notamment dans les genres réalistes et naturalistes. On y décrit un monde

ou mauvaise comme l'alcool et lui montrer les effets que peut avoir cette chose sont néfastes et dangereux. Mais l'auteur peut aussi nous donner envie, nous faire '' saliver '' devant un héros, nous donner envie de l'être, Georges Duroy dans Bel-Ami de Maupassant est un tombeur de femmes, un homme qui a reussi grâce à son joli profil et son assurance. Qui n'a jamais rêvé d'être beau et téméraire, de réussir grâce aux autres sans trop se fatiguer de vivre grâce à la dot de sa femme. L'auteur nous

amer,  Pour me guérir du mal d'aimer ? Du bien j'ai eu la jouissance, Dont il m'a donné connaissance  Pour m'assurer de l’amitié,  De laquelle il tient la moitié :  Doncques est-il plus doux qu'amer,  Pour me guérir du mal d'aimer. Hélas, ami, en ton absence  Je ne puis avoir assurance  Que celle dont - pour son plaisir - Amour caut me vient dessaisir  Pour me surprendre, et désarmer :  Guéris-moi donc du mal d'aimer ! Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) Les Amours

18volumes et 6 romans dont « Une Vie » en 1883. Maupassant aime mettre en scène la méchanceté humaine et l’horreur ordinaire. Il connaitra de nombreux succès comme avec « La maison Tellier » en 1881, « Contes de la Bécasse » en 1883 ou encore « Bel-Ami » en 1883.Toutes les grandes portes de la société s’ouvriront à lui et il fréquentera de nombreux salons mondains ainsi que de nombreuses maitresses. En 1884, il souffre de troubles nerveux, il se condamnera en refusant les traitements . Après une

chaude et blanche »l6 a l8. Dans L’adversaire d’ Emmanuel Carrier, Jean Claude Romand nous est détestable « je savais, après avoir tué Florence, que j’allais tuer aussi Antoine et Caroline »l7 Dans un autre registre, le héros George Duroy de Bel-ami de Maupassant apparait comme un goujat, sans foi ni loi. Dans tous ces exemples, le lecteur se sentira plus repoussé qu’attiré par des personnages principaux ayant sombré dans la folie ou dans des actes amoraux. Aussi, le lecteur pourra, grâce

la force, le dévouement, le courage de ses protagonistes. Cependant, avec les mouvements réaliste et naturaliste du XIX siècle, on a vu apparaître de plus en plus d'individus médiocres. Certains atteignent leur but comme Georges Duroy dans Bel Ami de Maupassant qui accède à la réussite professionnelle par des procédés vils et utilise ses nombreuses liaisons sentimentales pour se hisser au plus haut de l'échelle sociale. D'autres individus vont échouer comme le héros du roman le Rouge et le

éloge). Le cadre spatio-temporel est mis en place dès le début : "France", "cour de Henri II", "dernières années du règne". Cet incipit présente les personnages et met l'accent sur l'amour, l'apparence, l'identité et le lignage. Incipit de "Bel-Ami" de Maupassant Il s'agit d'un incipit "in media res", c'est-à-dire que l'action est déjà commencée et que l'histoire est prise en cours. L'auteur fait une référence au passé de son personnage ligne 20 ▬► il le connait. L'accent est davantage porté

voir, il n'y a qu'à le promener hardiment, il est en état, il n'y a rien à craindre. Trivelin à Euphrosine : Elle développe assez bien cela. Cléanthis : Madame, au contraire, a-t-elle mal reposé ? Ah ! qu'on m'apporte un miroir ! comme me voilà faite ! que je suis mal bâtie ! Cependant on se mire, on éprouve son visage de toutes les façons, rien ne réussit ; des yeux battus, un teint fatigué ; voila qui est fini, il faut envelopper ce visage-là, nous n'aurons que du négligé

L’Archer de Charles IX, au libraire Doguereau. Honoré de Balzac, Le Père Goriot (1835) Le contexte : Dans la première moitié du XIXe siècle, alors que le romantisme est à son apogée, Balzac, loin de rêver un monde idéal, offre à ses lecteurs le « miroir » d’un monde bien réel, qu’il observe avec précision. Quel meilleur moyen pour faire entrer le lecteur dans les méandres de la société que de lui montrer un jeune héros naïf, innocent, rempli d’illusions et aux prises avec les mécanismes impitoyables