Beckett Oh Les Beaux Jours

125. 2) Tragédie et drame Tragédie classique : Racine, Phèdre, 1677 Drame romantique : XIXe siècle, Lorenzaccio de Musset, 1834 ou Victor Hugo, Ruy Blas, 1838, p.162. Tragédie (dans les pièces modernes) : cf ; théâtre existentiel, de l’absurde. Beckett = dramaturge irlandais mais amoureux de la langue française En attendant Godot, terminé en 1947 mais sortant de la guerre il la garde jusqu’en 1951. Ionesco Rhinocéros, qui passe dans une ville, conversation entre deux amis sur le phénomène, p.281

toujours à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la Première Guerre mondiale. Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication

qu'elle soit représentée pointilleusement, les didascalies sont proéminentes. Parfois même, les metteurs en scène n'ont plus de liberté, les représentations seront donc identiques de l'un à l'autre. On retrouve ceci dans Oh Les Beaux Jours de Samuel Beckett, où les didascalies semblent faire un dialogue avec les paroles, jusqu'au point où leur nombre dépasse celui du discours. On remarque donc que les didascalies influent sur le sens et la compréhension du texte.

l’étrange, la bizarrerie du monde et de la pensée (rêves...) 3. A et B) A. CAMUS : Le mythe de Sisyphe (1942), la peste J.P. SARTRE : la Nausée (1938), L’Etre ou le Néant (1943) E. IONESCO : la cantatrice chauve S. BECKETT : En attendant Godot, Oh les beaux jours C) L’absurde est un seul et même courant qui s’exprime dans différents genres littéraires : essai, roman et théâtre. D) Dans le roman de l’absurde c’est l’anti-héros qui domine. 4. La Nausée : roman de J.P. SARTRE (1938)

islamiste intégriste alors que Louis Jouvet lors d’une représentation présente Tartuffe comme un hypocrite et comme une victime. Ainsi toute représentation est une recréation. Limites : Becket ne laisse aucune place à la mise en scène car toutes les mimiques, les moindres gestes sont précisés comme dans Oh les beaux jours. 3) L’illusion théâtrale : L’illusion théâtrale c’est le fait que le spectateur regarde une pièce, il sait que ce n’est pas vrai mais il se laisse emporter. L’illusion théâtrale

Beckett : En attendant Godot (20ème) Samuel Beckett (1906-1989) est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d’expression anglaise et française. Il étudie les langues (français, italien et anglais) et la philosophie. Professeur au collège, un temps, il se consacre principalement à l’écriture. Après plusieurs voyages en Europe, il décide de vivre à Paris lors de la seconde guerre mondiale. Beckett participe activement à la résistance contre l’occupation nazie en France. Ses œuvres les plus célèbres

dans les toiles de certains vieux peintres, les objets se mettent eux-mêmes à parler ». Le théâtre de Beckett semble correspondre à cette perspective. L’amoindrissement et le délabrement du discours, la part croissante accordée à la gestuelle et à la mise en scène, entièrement substituées au langage dans Actes sans paroles, autoriseraient le rapprochement. Conformément à la pensée d’Artaud, Beckett en effet répudie un théâtre à prétention psychologique, essentiellement fondé sur « la dictature exclusive

Bibliographie Samuel Beckett ROMANS ET NOUVELLES LES OS D’ÉCHO ET AUTRES PRÉCIPITÉS, traduit de l'anglais et présenté par Edith Fournier, 64 p. PROUST, Traduit de l’anglais et présenté par Edith Fournier (1930), 1990. 128 p. BANDE ET SARABANDE, traduit de l’anglais et présenté par Edith Fournier (1926-1933), 1995. 296 p. MURPHY, (1935-1938), 1947, 1951. 208 p. WATT, (1943-1946), 1969. 272 p. PREMIER AMOUR, (1945), 1970. 60 p. LE MONDE ET LE PANTALON, suivi de PEINTRES DE L’EMPÊCHEMENT

En quoi le silence a-t-il un rôle important dans Fin de partie ? « Beckett : une apothéose de l’écriture du silence au vingtième siècle ». C’est le titre qu’Annette de La Motte donne à son essai consacré à l’œuvre de Beckett, dans lequel elle montre que le silence est tout ce vers quoi tend l’œuvre romanesque de cet auteur. Il s’agit là d’un paradigme assez inattendu, surtout si on confronte cette thématique du silence à l’œuvre dramatique. Le théâtre n’est-il pas, bien au contraire, la possibilité

Fin de partie est une pièce écrite par Beckett en 1954 et publiée pour la première fois en 1957. Elle fait partie d’une trilogie avec les pièces En attendant Godot et Oh les beaux jours ; des pièces ou, comme Fin de partie, la mise en scène est importante et ou le langage est discrédité. C’est pourtant sur une réplique de Fin de partie, prononcé par Nell, personnage de la mère diminuée (elle n’a pas de jambe et est installée dans une poubelle), que nous allons nous interroger en effet lors de son