Beckett Oh Les Beaux Jours

L’ensemble de son œuvre est l’illustration d’une esthétique qui fait du poète un déchiffreur de symboles. BECKETT (1906-1989) Irlandais d’origine, Samuel Beckett s’installe en France à 22 ans et c’est en Français qu’il publie ses premières œuvres romanesques. Mais ses succès littéraires sont dus à son théâtre, en particulier aux trois pièces. En attendant Godot, Oh ! Les beaux jours et fin de partie. Expression du désespoir, du sentiment de l’inanité de l’existence et du pouvoir limité de la

déjà indiqué. En ce qui concerne la manière de jouer, sur ce que doivent faire les acteurs, le théâtre moderne est très riche en didascalies. Le metteur en scène qui souhaite représenter une pièce de Beckett : Oh les beaux jours, Fin de partie, n’a pratiquement rien à faire, car Beckett a déjà tout décidé dans les didascalies, il a donné du sens aux répliques grâce aux gestes, au décor, quand Winnie sort de son sac le miroir, l’étui à lunettes, puis le pistolet, ces objets la ramènent à la

représentation pour chacun d’entre eux. Certains textes prêtent plus de place que d’autres à l’idée de la mise en scène, ainsi certains auteurs incluent plusieurs pages de directions pour la mise en scène à chaque début d’acte. Dans la pièce Oh les beaux jours, de Samuel Beckett, les paroles de l’actrice sont noyées dans une multitude d’informations concernant la mise en scène. Ce long discours didascalique traduit l’importance pour l’auteur de la mise en scène. Que l’auteur soit ou non le metteur en scène

souvent une trilogie humaine fait fond de commerce et une tragédie « Racinienne » où la philosophie, la mythologie et les symboles se marient pour mieux se dénoncer ; et affirmer que seul la mort est au bout de chaque parcours, ou un dialogue à la Beckett, où le silence prend tout son sens/fiel & miel confondus I./ Le dialogue Pour la littérature, « le théâtre, c’est d’abord un beau texte », comme le disait Louis Jouvet, et l’approche littéraire du texte de théâtre repère certaines caractéristiques

important pour donner une vie à un texte théâtral. La réussite d’une pièce repose également sur le  jeu  de  l’acteur   en  lui­même,  qui  peut  donner  plus  ou  moins  vie au personnage qu’il incarne. Par  exemple,  la  pièce  de  Samuel  Beckett  intitulée  «  ​ Oh  les  beaux  jours  »  ne   repose  que  sur  les  interférences  des  deux  personnages  principaux,  «  Winnie » et  « Willie ». Catherine Frot a repris  en  2012  le  rôle  de  «  Winnie  »  et  son  jeu  (ensemble  des  gestuelles,  tons  et 

personnages cachés…) Les didascalies ne font donc pas partie du dialogue en soi et figurent seulement sur le texte écrit. Il y a donc des différences entre le texte écrit et la représentation du texte par les acteurs (comme dans « Oh les beaux jours » de Samuel Beckett où il y a beaucoup de didascalies). Ainsi la mise en scène fait de chaque représentation une œuvre unique. Le texte théâtral est donc surtout destiné à être représenté, la parole ne fait pas le spectacle, elle doit être intégrée 

D'autre part, l'auteur utilisera aussi le dialogue entre deux personnages ou plus pour les confronter, lors d'un conflit nous pourrons les voir s'exprimer et expliquer leurs différents afin que la pièce prenne son sens. Dans En attendant Godot de Beckett, lors de la scène d'exposition Vladimir et Estragon se retrouvent à peine après de longues années, et entrent déjà en conflit, nous le voyons grâce au dialogue ligne 43 où Vladimir dit « Tu as mal ? » et Estragon de lui répondre ligne 46 « Mal ! Il

Hernani, Acte V scène 6, Victor Hugo, 6 Le suicide et l’orgueil Humain 14 Roméo et Juliette, Acte V Scène 3, La mort par Amour 15 La Mort par Amour 18 Antigone de Jean Anouilh 20 La Mort come choix de Vie 23 En attendant Godot, Samuel Becket 24 La Mort, une confrontation avec la solitude et l’inconnu 27 Le Roi se Meurt, Eugène Ionesco, 28 L’acceptation de la Mort 30 Les justes, Albert Camus, 31 Un sens à la Mort 33 La Nuit de Valognes, Eric-Emmanuel Schmitt, Acte 1 Scène 5

politique et philosophique, classique dans la forme, ambition de créer une tragedie moderne. Le Nouveau Théâtre (le nouveau théâtre, le théâtre de l’absurde, de division, de l’avant-garde) Le théâtre des années cinquante (Eugène Ionesco,Samuel Beckett, Arthur Adamov...) C'est un mouvement sans une école ni un groupement, la nouvelle avant-garde. Le drame psychologique, la tragédie antique revisitée, la comédie sont désormais écartés, et la mise en scène est réduite à quelques objets emblématiques

interroger de manière efficace sur notre comportement et sur la société qui nous entoure. Au travers de critiques plus ou moins explicites, la pièce de théâtre permet de susciter l'interrogation des spectateurs. Samuel Beckett , l'un des pionniers du théâtre de l'absurde utilise « Oh les beaux jours » pour interpeller les spectateurs et lecteurs au sujet de l'hypocrisie. Dans ce cas, la critique est clairement explicite tout comme dans « En attendant Godot » où il fait volontairement abstraction du nombre