Beckett Fin De Partie Conclusion

DEUXIEME PARTIE II L’Ecriture Une immobilité blanche 1. Une poétique du blanc A. « Le grand silence du blanc » Aimantés vers un horizon d’absence et d’indistinction, les personnages trouvent leur reflet aux abords des pages, dominées par le champ lexical de la blancheur. On assiste à une propagation de la blancheur, propre et figurée. Cet avènement du blanc répond à cette nouvelle forme d’écriture « blanche » et « neutre » qu’évoque Roland Barthes dans Le degré zéro

Citation : « La comédie est l’imitation des hommes de qualité morale inférieure, non en tout espèce de vice, mais dans le domaine du risible, lequel est une partie du laid » d’Aristote 2) Les mouvements et codes de la comédie au travers des siècles Le théâtre connait ensuite une longue absence et « renaît » dans la seconde partie du Moyen Age: la farce apparait avec la  Farce de Maître Pathelin (1460), qui est une pièce de théâtre constituant le meilleur et l’un des plus anciens chefs

essentiellement trois prolongements majeurs: -Le roman réaliste. -Le roman psychologique. -l'aventure de l'écriture. Bien évidemment, ce demi-siècle a apporté une évolution modérée à ces prolongements. 1) Le roman réaliste: -Le roman de la fin du 20ème siècle est un roman réaliste, voire naturaliste qui se base sur la description de la société et des lieux. Dans cet héritage du réalisme figurent les fresques historiques et sociales, généralement longues et découpées en plusieurs tomes:

Molière et ses personnages aux défauts si grossis qu’ils perdent toute crédibilité, avec par exemple l’avare, qui s’accroche à sa cassette comme à une réelle personne. On trouve aussi l’exemple du théâtre de boulevard, genre dramatique populaire né à la fin du XVIIIème siècle, et notamment représenté par Feydeau ou Labiche. Le thème de ces pièces tourne autour de l’adultère, avec une intrigue qui est axée sur le trio femme-mari-amant ou maîtresse. L’action se déroule toujours au sein du milieu bourgeois

SÉQUENCE 2Le théâtre, du XVIIe au XXIe siècle Etude d’une œuvre complète : Juste la fin du monde , Jean-Luc LAGARCE (1990) Texte 8  : Le dénouement, deuxième partie, scène 3 SYNTHESELe passage étudié se situe à la fin de la pièce : il conclut une longue tirade d’Antoine adressée à Louis tout au long de la scène 3 de la deuxième partie.Suite au denier échange, Louis partira : les 24h que dure la pièce, dans la

utilisées ». Il s'agira pour continuer d'assimiler ce qu'est « [ce] nouveau mode d'expression, [ces] nouvelles formes ». Concevoir que la place du personnage et de l'intrigue est bouleversée dans le Nouveau Roman, que l'écriture est désormais sa propre fin. Autrement dit que l'on nie devoir l'utiliser au service d'un sens. Il faudra terminer par s'expliquer les notions d'inconnu et d'invisible. Expliquer en quoi le romancier exprime-t-il plus que l'évidence, qu'il est révélateur d'une réalité qui ne frappe

une église, ordonner un clerc, conférer un bénéfice, une dignité ecclésiastique, une abbaye […] serait frappé d’anathème ». Allant dans le même sens, Léon IX (1048-1054) réunit un autre concile dans la Ville Éternelle, condamnant la simonie et en partie le nicolaïsme. Les prélats allemands et français ne s’étant pas déplacés, il décida de parcourir lui-même la chrétienté pour y défendre énergiquement sa réforme, convoquant douze conciles tout au long de son pontificat. Ainsi, pendant son « pontificat

génération: élèves des premiers élèves. Fin des années 70- début années 80Coeur freudien: Naissance de la psychopathologie, transfertPuis branche kleinienne, winnicottienne (apport de la psycha des enfants, du pré oedipien, idée des angoisses archaïques)Puis voie lacanienne, années 40 puis 50, logique du signifiant, champ des psychoses, concept de forclusion, réinterprétation du rejet freudien. Mise en tension des concepts de la cure. Comment l’école française, à partir des années 70, va proposer des éléments

Ghérasim Luca Ghérasim Luca (ou Gherasim Luca en roumain), né Salman Locker (Bucarest, 23  juillet 1913 - Paris, 9 février 1994), est un poète d'origine roumaine dont la majeure partie de l’œuvre a été publiée et écrite en français. Bien qu'il ait côtoyé les surréalistes français, il n'a jamais appartenu au groupe. Ghérasim Luca naît en Roumanie dans un milieu juif ashkénaze, comme son ami Paul Celan. Son père Berl Locker, tailleur, meurt en 1914. Il est très jeune en contact avec les langues

et le réel. Pourtant, les comédiens, à la fin, sont démasqués et la scène devient le lieu où la vérité est mise à nu. C’est précisément la dénonciation du déguisement, du mensonge, de la mauvaise foi que le public vient chercher dans ce « pays de l’irréel ». Ce paradoxe fait toute la richesse d’un genre qui, par nature, oscille entre durable et éphémère, réel et irréel. De ce double aspect découle la variété des reprises. Chaque mise en scène est un parti pris : certains dévoileront l’illusion théâtrale