Bardamu Antihéro

=> L’auteur brouille les pistes car on ne le retrouvera plus dans la suite du roman Bardamu est un héros passif « Moi, j’avais jamais rien dit », impossible pour un héros. Importance des paroles directes Insertion du discours rapporté « voila » l,4 –» Vitesse, rythme l’action Pas de phrases descriptives Vision négative déconcertante Axe 2 : La vision négative 1) Personnage de Bardamu Je = Bardamu = Age, cat. Sociale, pas de description physique Héros caractérisé négativement implicitement

indirect libre. Cela donne la vivacité à l’histoire et permet d’avoir l’impression d’être dans la tête de l’auteur. Dans un incipit, on est dans une description en opposition a cet incipit. II. La vision négative de l’Homme a. le personnage de Bardamu Il va à l’encontre du héro traditionnel, insignifiant. Sa fiche d’identité est rapide (âge, catégorie sociale). Nous n’avons aucune idée de son physique. D’autant plus qu’il est dans le rôle de la personne passive, souvent en position d’objet :

de Céline continuateur du genre pittoresque comporte un antihéros, c’est un héros de la banalité plongé dans un univers incertain, absurde. Il apparait dans la littérature du XXe siècle, siècle des désillusions. Bardamu un héros narrateur fait ici l’aveu d’un échec, là où le personnage du roman classique tel qu’il s’écrit XIXème siècle est souvent le sujet d’une métamorphose parce qu’il est aux prises avec les évènements extraordinaire. Bardamu fait ici état de son impuissance. Les quatre extraits

On peut le comparer avec d'autres connaisseurs de l'absurdité humaine comme Albert Camus, Jean-Paul Sartre ou Samuel Beckett. Présentation de l’œuvre : Le titre pèse sur le reste de la lecture. Le mot voyage apparaît sans déterminant article. Bardamu est un personnage constamment en mouvement. « Au bout de » fait sortir du substantif et introduit une notion de spatialité. La nuit appartient à la temporalité, c’est un mélange d’espace (voyage au bout) et de temps (la nuit) qui donne un certain

1- « Voyage au bout de la nuit » est un roman largement inspiré de la vie de Céline, (Ferdinand Bardamu est l’alter ego de Céline), l’auteur s’inspire dans son expérience dans la médecine, et de son expérience de la première guerre mondiale, qui lui a ouvert les yeux concernant l’absurdité de la nature humaine. Céline révèle ainsi dans son roman l’absurdité du monde et de la guerre, qu’il ira jusqu’à qualifier ‘d’abattoir international en folie’. Dès le démarrage, le ton est ironique voire sarcastique

emprunte beaucoup au langage populaire et à cause des prises de position de l'auteur, très radicales, contre la guerre, la colonisation, la misère, etc. Il raconte l'histoire de Bardamu, un jeune homme qui s'engage dans l'armée sur un coup de tête au début du roman. C'est le début d'un long voyage à travers le monde (Bardamu se rend dans les Flandres, en Angleterre, en Afrique, et aux USA avant de rentrer à Paris) pour le personnage principal qui est aussi le narrateur. Ce voyage est aussi une sorte

humanité moyenne. Les antihéros sont des héros « médiocres ». Enfermés dans leur condition sociale ou familiale, ils ne sont pas armés pour lutter ou manquent de grandeur. Claude Lantier, dans L'Œuvre, de Zola, se suicide après avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal. Jeanne, dans Une Vie, de Maupassant, est littéralement écrasée par la société. Enfin, Bardamu dans Voyage au bout de la Nuit de Louis-Celine Ferdinand qui refuse d'aller à la guerre. Rien que son nom Bardamu, qui signifie littéralement

humanité moyenne. Les antihéros sont des héros « médiocres ». Enfermés dans leur condition sociale ou familiale, ils ne sont pas armés pour lutter ou manquent de grandeur. Claude Lantier, dans L'Œuvre, de Zola, se suicide après avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal. Jeanne, dans Une Vie, de Maupassant, est littéralement écrasée par la société. Enfin, Bardamu dans Voyage au bout de la Nuit de Louis-Celine Ferdinand qui refuse d'aller à la guerre. Rien que son nom Bardamu, qui signifie littéralement

mêmes personnages. De plus, en 1932, la France commence à être touchée par la crise américaine de 1929 : hausse du chômage, la production réduit avec la consommation. Cette crise frappe de plein fouet les classes sociales défavorisées, que rencontre Bardamu dans son voyage (notamment lorsqu’il exerce à Rancy). C’est le développement des cités-dortoirs : le centre des villes se dépeuple au profit des proches banlieues ouvrières. La France des années 30 est donc plutôt une France en crise : le commerce

     L’emploi de tels personnages vertueux semble incontournable pour donner son sens au roman. Cependant, de nombreux auteurs n’ont pas hésité à mettre en scène des antihéros, médiocres personnages, particulièrement depuis le XIXème siècle. Ce choix vise généralement à se rapprocher de la réalité, et peut également adresser un message ou exprimer  une opinion. Une telle œuvre est alors également porteuse de caractéristiques de son époque. En 1857 paraît le roman Madame Bovary de Gustave Flauber