Balzac Mme Vauquer

Goriot “A sa manière, Goriot est un saint. Mais précisement : à sa manière. Il est clair que pour Balzac, ce n’est pas la bonne.” Félicien Marceau Dans Le Père Goriot, Balzac décrit de façon très critique la société de la Restauration. Certe l’homme qui a tout donné pour ses filles, jusqu’à son dernier souffle est premièrement considéré comme un saint. Toutefois, il est important de saisir que Balzac condamne son attitude. Le père Goriot victime? Ou homme responsable de son malheur? Je vais exposer

qu'il leur a voué sa vie, leur a légué sa fortune et qu'il est contraint de finir ses jours dans la pauvreté à la pension de Mme Vauquer. La société est un système dans lequel tout gravite autour de l'argent. Les hommes sont même prêt à commettre un crime pour de l'argent comme le montre le personnage de Vautrin, ancien forçat qui fait parti des initiateurs de Rastignac (avec Mme de Bauséant). Il fait un plaidoyer au jeune homme afin de démontrer l'injustice, la noirceur, la corruption de la société

Nous sommes ici dans les premières pages du roman. La pension Vauquer et ses pensionnaires vient d’être évoquée. La description a été faite selon le critère de la fortune, description ordonnée selon la hiérarchie sociale. L’analyse se focalise ensuite sur les personnages : Monsieur Poiret, Melle Michonneau, Mme Couture, etc., et Vautrin. Vautrin a droit à un véritable portrait : d’abord un portrait physique, puis un portrait psychologique, portrait qui mène à l’évocation des mœurs (habitudes de

romans de Balzac, de Zola, texte D (§ 2) - son portrait : exemples, Mme Vauquer dans Le Père Goriot, Julien dans Le Rouge et le Noir, Mme de Clèves dans La Princesse de Clèves ou P. A. Destinat dans Les âmes grises. - son histoire et son évolution : par exemple, tous les romans d’éducation, comme Une Vie de Maupassant, qui relatent soit une réussite comme celle de Duroy dans Bel Ami soit une déchéance comme celle de Gervaise dans L’Assommoir ou du Père Goriot dans le roman de Balzac. - son histoire

Le Père Goriot Le Père Goriot est un roman d’Honoré de Balzac, écrit en 1834. Ce roman fait partie des Scènes de la vie privée de la Comédie humaine. Ce roman mets en place les bases du cycle littéraire " La Comédie Humaine". Le Père Goriot, comme beaucoup de romans balzaciens, fut publie a l'origine en feuilleton dans le journal La revue de Paris. I L’œuvre A) L’auteur Honoré Balzac (1799-1750) nait dans un milieu bourgeois à Tours. A partir

Balzac est considéré par beaucoup comme un visionnaire, un observateur impartial de son époque. On découvre cet aspect notamment grâce aux descriptions qui parsèment ses nombreux romans, réunis dans La Comédie Humaine. Bien que de nombreux critiques considèrent ces descriptions comme utiles et bien amenées, d’autres comme André Breton ne partage pas cet avis. Il l’explique d’ailleurs très clairement dans son Manifeste du réalisme : « Et les descriptions ! Rien n’est comparable au néant de celles-ci

L’humidité suggère la pingrerie de Mme Vauquer qui ne chauffe pas la maison ; la graisse renvoie à la saleté ambiante, au manque de propreté dans cette pension mal entretenue et suggère à quel point la nourriture de la pension est peu raffinée… La sensation gustative est elle aussi présente à travers les formules : « « rance », « goût d’une salle où l’on a dîné » Enfin, pour nous permettre de mieux imaginer l’atmosphère qui règne dans la pension, Balzac n’hésite pas à recourir à la synesthésie (procédé

« appelez-moi Timane, j’ai toujours eu de l’inclination pour l’honnête écuyer qui a porté ce nom », « vous agissez en honnête chevalier » ; ou encore à le faire réfléchir sur le passé du personnage par exemple : « Qu’avait-été Mr Vauquer ? […] Comment avait-il perdu sa fortune ? » (Balzac, Le Père Goriot). Ou bien encore, le romancier cherche à plaisir au lecteur : « de même que j’ai changé le nom de Pierrot […], et le tout pour vous plaire » Si le personnage de roman n’est qu’une création venant de l’imagination

la description très précise d'un lieu Avant le xixe siècle, les descriptions de lieux dans le roman étaient assez succinctes : elles se bornaient aux informations générales, sans descriptions de paysages. Ainsi, dans La Princesse de Clèves, Mme de Lafayette ne décrit pas précisément la cour. C'est au xixe siècle, avec le roman réaliste et naturaliste, qu'elles deviennent très détaillées et occupent parfois plusieurs pages. Quelles en sont les caractéristiques ? Les descriptions multiplient

INTRODUCTION Le réalisme apparait en 1826, c’est un mouvement artistique présent à la fois en littérature et en peinture. Les grands précurseurs de ce mouvement sont Honoré de Balzac, Stendhal, ou encore Gustave Courbet (Peintre ). Le réalisme caractérise une attitude de l’artiste face au réel. Il définit un type de littérature qui veut représenter le quotidien. Il existe des formes artistiques et littéraires de réalisme dès l’Antiquité. Ainsi, le mouvement réaliste qui débute à partir de 1826