Autrui Est Il Un Miroir Brisé

d'un mot sanscrit signifiant blanc et brillant [ ... ]. 1/ est la lumière pure, telle qu'elle est reçue et rendue par la transparence du cristal, dans la limpidité de l'eau, les reflets du miroir, l'éclat du diamanfo». Tout un jeu de lumières et de reflets s'opère chez Fœdora, comme s'il s'agissait d'un miroir: «à la lueur des bougies, son corps blanc et rose étincela comme une statue d'argent qui brille sous son enveloppe de gaze» (p. 166). De plus, ses yeux semblaient «doublés par une feuille

(digne*) : Attitude fière et respectable. Synonyme: noblesse. • Il a accepté le verdict avec dignité. - douceur (doux - douce) : Disposition bienveillante se traduisant par un comportement exempt de toute forme de brusquerie et procurant à autrui un sentiment de sécurité et de réconfort. • Il l'a séduite par sa douceur et sa sensibilité. - éloquence (éloquent - éloquente) : Art de parler avec conviction et persuasion. • Les qualités d'éloquence et de persuasion requises. - empathie

cela prouve? Par les travaux corporels on s'estropie les bras et les jambes, qui sont les instruments de l'action matérielle; pour les travaux de l'intelligence on s'estropie le cerveau, qui est l'instrument de la pensée. Mais si l'instrument est brisé, l'esprit ne l'est pas pour cela : il est intact ; et lorsqu'il est dégagé de la matière, il n'en jouit pas moins de la plénitude de ses facultés. C'est dans son genre, comme homme, un martyr du travail. Toutes les grandes préoccupations de l'esprit

pour Paillasse, Felix Krull, un objet de haine. Thomas Mann lui-même avoue qu’il détestait l’école da (sein) Bedürfnis nach freier Zeit für Müssiggang und stille Lektüre(…) (ihm) den Lehrzwang verhaßt machten… 8 De la même façon que l’école est le miroir de la vie, le temps scolaire avec son emploi du temps bien divisé reflète le déterminisme implacable du temps social qui lui sera imposé plus tard. Le temps des horloges est contrairement au temps cosmique, au temps solaire qui se lit dans la nature

Souvent par ignorance, parfois aussi par goût du scandale, ils ont commencé à faire le portrait d’une femme qui me ressemblait si peu. Plus d’une vingtaine de livres, des dizaines de unes de magazines, des milliers d’articles ont paru. Autant de miroirs déformants, décalés, construits avec des supputations et des on-dits, quand il ne s’agissait pas de pures affabulations. Cette femme avait mon nom, mon visage et pourtant je ne l’ai pas reconnue. J’ai eu le sentiment que ce n’était pas simplement

n’… que » permet de brosser un absolu, tandis que le choix du lexique évoque la satisfaction de besoins dans lesquels le matériel ne se distingue plus du spirituel. Le rythme équilibré de ce refrain contribue enfin à faire qu’il apparaisse comme un miroir de la perfection qu’il décrit. Les vers sont souvent cités pour évoquer l’idéal. Gide, dans son Journal, en fait la définition de l’art : « Dans ces vers de Baudelaire où le lecteur inattentif ne reconnaît qu’une cascade de mots, je vois la parfaite

dépassée par l’intervention de l’esprit : au plaisir s’ajoute le sentiment, au sentiment la volonté de bâtir ensemble, par une longue fidélité, et l’éducation difficile des enfants. De plus l’homme est un animal social ; nous ne nous réalisons que par autrui, par la communication des consciences. Plus intime est notre vie personnelle. Ce qui fait notre qualité, n’est pas ce que nous disons, ni même ce que nous faisons, c’est ce que nous sommes. Quelle est notre richesse intérieure ? « Si on ne devait

Nelli: Math. 5,33, Jacques 5,l2, Justin,I, Apologie, l6, Clément d'Alexandrie, VII,VIII,l0. - ils essayaient de faire fi des différences sociales. Personne n'est inférieure à autrui. Cela ruinait l'un des fondements du féodalisme: c'est que la valeur attribuée au sang et à l'idée que les vertus et le droit de commander à autrui se transmettaient de père à fils. Les âmes, selon les cathares, n'ont rien de commun avec les corps qui les emprisonnent. D'après leurs idées de réincarnation un baron a pu

temps, les monologues ont souvent une fonction pratique : assurer au spectateur la compréhension de l’intrigue ; accompagner ou éclaircir l’action (p. e. les monologues des personnages qui se suicident). En réalité, on peut dire que le monologue brise d’une certaine manière la nature mimétique du théâtre et qu’il révèle l’artificialité théâtrale : un homme seul n’est pas censé parler à voix haute. Il faut donc considérer le monologue comme une convention théâtrale. Ce paradoxe est également présent

ouvertures que lui offrait la paratopie janséniste. L'histoire ultérieure l'a d'ailleurs amplement confirmé : l'image d'une minorité d'écrivains religieux qui se placent volontairement à l'écart d'une société inauthentique qui les persécute offre un miroir commode à la paratopie littéraire. A partir du romantisme bien des écrivains se sont empressés de se projeter dans le jansénisme : ainsi Henry de Montherlant avec Port-Royal ou Le Maître de Santiago. 38 L'impossible économie Le "statut"