Autoportrait En Soldat

Engagé volontairement au début du conflit de la première guerre mondiale Otto dix en revient révolté et pacifiste. Cette œuvre est donc celle d’un homme qui a vécu l’horreur et l’inhumanité de la « Grande Guerre » et qui témoigne de son expérience de soldat en représentant un champ de bataille ou la mort et la cruauté règnent en maître. Otto DIX réalise la guerre entre 1929 et 1932 c’est à dire plus de dix ans après l’armistice, à une époque où les idées nationalistes trouvent de nouveau une place en

Description et interprétation de l’œuvre a- Panneau par panneau -Sur le volet de gauche, une roue apparaît au premier plan tandis que des soldats au second plan, tournant le dos au spectateur, partent au combat; on ne peut pas voir leurs visages, on ne peut pas voir combien de soldats sont présents. Otto Dix rend ces soldats anonymes, ils pourraient être n'importe quel soldat qui est parti à la guerre. En arrière-plan, le conflit fait rage. Les lumières rouges des combats et la fumée rappellent la guerre

Madrilienes tombés aux mains de l’armée de Napoléon. Il est la suite directe des événements décrits par Dos de Mayo. Au moment de l’insurrection, c’est le frère de Napoléon 1er, Joseph Bonaparte, qui dirige l’Espagne. Dans la nuit du 2 au 3 mai 1808 les soldats français, en représailles à la révolte du 2 mai, exécutent les combattants espagnols faits prisonniers au cours de la bataille. Les toiles Dos de Mayo et Tres de Mayo ont toutes deux été commissionnées par le gouvernement provisoire espagnol sur suggestion

soir (panneau de droite), alors que les panneaux centraux ont des couleurs plus chaudes au premier plan, et froide à l'arrière plan (pour le panneau central). d) Description précise et composition : Sur le panneau de gauche, on peut voir des soldats en armes portant un sac à dos (les armes et l’uniforme portés par les poilus ?). Ils tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume, ainsi ils forment une armée humaine sans visage et sans identité. La composition de ce panneau est assez

Dans le panneau de gauche, on voit des soldats qui partent au front. Ils portent un sac à dos et des armes et nous tournent le dos. Dans le panneau central, on voit un paysage dévasté par les bombardements. Il n’y a presque aucune présence de vie excepté un homme dont le visage et recouvert d’un masque à gaz. Des cadavres déchiquetés gisent dans les tranchées et un squelette est suspendu au centre du tableau. Dans le panneau de droite, il y a un autoportrait du peintre qui se représente portant

Francesca (1416-1492) L'artiste représente l'homme dans toute sa laideur, sans idéalisation, tel qu'il est réellement (nez cassé, rides) → transposition aristocratique héritée des médailles antiques. L'Adoration des mages – Sandro Botticelli → Autoportrait caché : le peintre se représente dans la scène afin de se valoriser → l'autoportrait est une zone de liberté puisqu'il n'est pas commandité. Le portrait flamand Le portrait s'individualise. Modèle de ¾, le sujet fixe celui qui le regarde

puisqu'elle mesure 3,25 m sur 2,60 m. Le jeune garçon brandissant un pistolet a inspiré à Victor Hugo son personnage de Gavroche4: on remarquera que le garçon porte en bandoulière une sacoche de munitions ou de grenades, très certainement volée à un soldat : tout comme dans le chapitre Des Misérables où il vole les cartouches pour les "résistants" de la barricade avant de se faire tuer...Dans Les Misérables qui a été écrit trente ans plus tard, le personnage au chapeau y est également représenté comme

intellectuelles. À l'époque où tous les soldats se battaient à pied ou à cheval, il décide de construire un véhicule blindé. Ce char avait une forme de tourelle conique sur roues, munie de trous pour laisser passer les cannons. Il fonctionne grâce à la force humaine aidée de manivelle. Il devait contenir huit soldats à l'intérieur de ce char en bois dont certains montaient la garde près des ouvertures percées dans le toit, d'autres étaient aux commandes des canons ou d'autres soldats faisaient tourner les roues

souvent froides et sombres. Cette œuvre est celle d'un homme qui a vécu l'horreur et l'inhumanité de la "Grande Guerre" et qui témoigne de son expérience de soldat en représentant un champ de bataille où la mort et la cruauté règnent en maîtres. II- Description 1) Analyse descriptive et plastique Panneau de gauche : Des soldats armés portant sac au dos (les armes et l'uniforme portés par les poilus) tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume, ainsi ils forment une armée humaine

peut replier. Le panneau central mesure 204 cm x 204 cm et les panneaux de chaque côté mesurent 102 cm x 204 cm chacun. Otto DIX a réalisé ce grand triptyque pour rappeler l’extrême brutalité de la Première Guerre mondiale et la sauvagerie que les soldats ont subi durant ce conflit. Il présente une image plus réaliste et encore plus sombre de la guerre que ce qu’il avait pu peindre auparavant. Ce tableau est donc peint durant la République de Weimer qui a tendance à glorifier l’héroïsme de la guerre