Article Fanatisme De Voltaire

Voltaire Dictionnaire philosophique, 1764 Introduction. Le texte est extrait de Traité sur la tolérance, un essai philosophique (1763) dans lequel Voltaire développe ses idées contre le fanatisme et la persécution. Il y montre que les pratiques ou les rites religieux sont des sources de conflits entre les hommes. Souvenons-nous que dans l’Ingénu, il avait mis en scène une discussion de son héros avec des Huguenots sur un sujet identique. Voltaire en appelle

l'éducation. François Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il meurt le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective des Français. Il représente en effet la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. Il mène un combat de tout instant contre « l’infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour le progrès et la

Formes et genres : •Essais, articles de dictionnaire, contes philosophiques ; •Roman ; •Théâtre (renouvellement de la comédie, création du drame bourgeois) ; •Satire et ironie. Thèmes dominants : •Critique préjugé, superstition, intolérance, fanatisme, despotisme, esclavage, guerre… •Recherche du bonheur sur la terre et d’une nouvelle organisation politique et sociale. Auteurs : Montesquieu (Lettres Persanes, L’esprit des lois), Diderot (l’Encyclopédie), Voltaire (Micromégas, Candide, Zadig),

destin, ici se rejoignenet deux attitudes : l'une religieuse, l'autre philosophique. Au Moyen-Age, le mot est chargé d'un sens mystique, hérité des Ecritures. L'Encyclopédie est née du désir de Diderot de "rendre la philosophie populaire". Dans son article "Encyclopédie" en 1755, Diderot définit ainsi son entreprise: "Le but de l'Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre (...) afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles

royal: Montesquieu (1689-1755) publie en 1748 L’Esprit des lois, un ouvrage de sociologie politique qui condamne le despotisme, le fanatisme religieux et l’esclavage colonial. Il défend un système de tolérance fondé sur la séparation et la redistribution des pouvoirs. Cet ouvrage exercera une grande influence sur la rédaction des constitutions américaine (1787) et française (1789). Proche de Montesquieu, Voltaire (1694-1778) est l’auteur d’une œuvre brillante, prolixe et éclectique. Poursuivi sa vie durant par le pouvoir

particulièrement de l’astronomie. Elle est très cultivée. En effet, elle lit beaucoup. Elle admire Madame du Chatelet car cette femme a réussi à faire sa place dans le monde de la science qui était réservé aux hommes. De plus, elles partagent la même passion. Voltaire et Madame du Chatelet s’intéressent tous les deux aux mathématiques et à la physique. Ils étudieront à deux. Newton était un physicien et Mathématicien. Leibniz était un philosophe. III, IV/ Contexte historique : De Madame d’Etiolles à la marquise

Fiche 1 - Voltaire, Candide ou l'Optimisme (1758) INTRODUCTION Suite à ses ennuis avec le Clergé, Voltaire achète sa propriété de Ferney (frontière Franco-Suisse) où il écrit à l'abri le Conte Philosophique Candide ou l'Optimisme. Bien que l'oeuvre soit parue sous le pseudonyme du Docteur Ralph, tout le monde avait reconnu à l'époque la subtile écriture du philosophe. Ainsi, près d'un quart de siècle après Le Mondain et âgé de 65 ans, Voltaire prend (pour citer Savignac) « sa plume pour épée »

du Châtelet, naît à Paris le 17 décembre 1706 et morte à Lunéville en 1749. Figure singulière du «Siècle des Lumières», première femme au monde à se vouer aux sciences, elle n'est pourtant demeurée dans les livres d'Histoire que comme l'égérie de Voltaire. Fille du baron de Breteuil, Émilie appartient à la riche noblesse de robe. Son père lui donne, fait rare, la même éducation qu'à ses garçons et Émilie saisit cette chance pour s'instruire avec avidité sur tous les sujets. Surdouée, elle s'initie

principal foyer des Lumières. Une époque de réflexion et de contestation : 1721 - 1781 Le siècle des Lumières est, en Europe, une période de grand essor scientifique et d'épanouissement de la raison critique. Les philosophes français, comme Diderot et Voltaire, énoncent des principes généreux sur les droits naturels, l'égalité entre les hommes, et proclament la nécessité d'améliorer la société, d'interdire l'oppression, d'éliminer l'intolérance et de développer l'enseignement. Il s'agit d'une pensée qui

social comme fondement de l’autorité politique et une organisation plus démocratique des pouvoirs dans une monarchie constitutionnelle avec une séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire (Montesquieu, Diderot, Rousseau entre autres). Voltaire combat particulièrement les abus du pouvoir (censure, lettre de cachet, collusion avec l’Église) et rêve d’un despote éclairé, conseillé par des philosophes. Par ailleurs, les « philosophes » eux-mêmes, bien que n'étant pas tous issus du « Tiers