Article 6 Ddhc

suivante : un article réglementaire prévoyant des peines d’amendes sans pour autant définir d’incriminations peut-il servir de fondement à une condamnation pénale ? Affirmant que « toute infraction doit être définie en des termes clairs et précis pour exclure l’arbitraire et permettre au prévenu de connaître exactement la nature et la cause de l’accusation portée contre lui », la Cour de cassation a cassé l’arrêt rendu par la Cour d’appel d’Amiens. Aux visas de l’article 8 de la DDHC, des articles

faut concilier : les principes du l'exécutif et du législatif dans les constitutions révolutionnaires A. Le pouvoir législatif et les modes de scrutin La constitution du 3 septembre 1791 est un projet politique neuf comportant 7 titres et 209 articles numérotés. La souveraineté y est celle de la nation, pas la somme de celle des individus. Elle est unique, indivisible et inaliénable, donc pas ou mal délégable par le souverain. Mais seul le principe de la souveraineté est à la nation, l'exercice

1958, reprendront également dans leurs article 1er la désormais classique formule : « La France est une République indivisible ». Comme le relevait Patrick Dollat , l’indivisibilité peut impliquer d’une part l’uniformité, et d’autre part l’unité, concepts quelque peu différents. L’uniformité excluerait toute forme de particularismes locaux. Or, la Constitution de 1958 a reconnu dès sa version initiale l’existence des collectivités territoriales, à son article 72 (communes, départements, départements

Monarchie ; la Constitution de 1791. * §1 : Les grands principes de la DDHC. * §2 : Les grands principes de 1789. * §3 : L’examen de la Constitution de 1791. La DDHC est inachevée car en 1789 on en est à l’article 17. En réalité, ce texte est inachevé car la rédaction n’a jamais pu être reprise. Ca veut dire que le caractère purement juridique du texte est problématique. Un 2ème texte, le 19 août sur la DDHC est commencé avec discussion qui pose des problèmes de principes. Cette déclaration

DES LIBERTES FONDAMENTALES I- LES SOURCES NATIONALES: 1) Les sources nationales des libertés se trouvent dans le bloc de constitutionnalité. Il comprend:  la Constitution: qui reprend le libertés comme le droit de vote (article 3) Préambule de 1958 (la DDHC + le Préambule de 1946): Contient l’essentiel des libertés mais sa valeur juridique était contestée. Elle a d’abord été admise par les Tribunaux internes ( CE,1950, Dehaene: les fonctionnaires disposent d‘un droit de grève car il

· Art 37 C° : Il détermine le PV réglementaire autonome · Art 38 C°  : Il détermine les ordonnances. · Art 72 al 6 C° : Il concerne le préfet. Cet article est le seul où l’on désigne à la fois un type d’agent public par son nom, mais aussi par son rôle (contrairement à l’article 13 par exemple, où l’on trouve une liste de noms d’emplois sans que leur rôle ne soit mentionné).

car il renvoie à la DDHC et renvoie au préambule de 46 et renvoie à la charte de l’environnement. La DDHC de 1789 qui est un texte qui comporte un certains nombres de droits de libertés formalisé dans 17 articles qui sont tous actuels. Le préambule de 46 n’a pas le même esprit que la DDHC qui est un texte avec beaucoup d’idéalisme, des droits créances c’est à dire des droits à quelques choses. B. la pluralité des principes En donnant vie au préambule de 46 et à la DDHC le conseil constitutionnel

serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi. » L’article 9 alinéa 1 de la DDHC indique le fait que la présomption d’innocence est un principe fondamentale et supérieur à la liberté d’expression Je cite « chacun a droit à la présomption d’innocence » La convention européenne reprend ce principe fondamentale dans son article 6 alinéa 2 « toute personne accusé d’une infraction est présumé innocente jusqu’à que culpabilité ait été légalement établie.

impersonnelle, elle est la même pour tous et s’applique à tous. Principe récent qui n’est pas universel. Ce principe existe depuis la révolution français, elle est présente à partir de la DDHC (28/08/1789) « les hommes naissent libre et égaux en dignité et en droit ». C’est dans la salle du jeu de paume, avant la DDHC, qu’est proclamé l’abolition des privilèges, c'est-à-dire la loi privée. En effet, il existait 3 ordres : noblesse, clergé, tiers état, qui avait chacun leur propre loi. On voit de plus

réglementaire général interne est strictement limité et très encadré. En l'espèce, le CE considère que la présence de monsieur Jamart n'était pas de nature à troubler le bon fonctionnement du service et que la sanction était disproportionnée. Doc 6 En date du 23 avril 1961 le président de la république après consultation officielle du premier ministre, des présidents des assemblés et du conseil constitutionnel, invoque l'article 16 de la constitution afin d'exercer son plein pouvoir législatif