Armoire de fer

L'air lugubre on s'en allait En laissant la vaisselle Aujourd'hui, que voulez-vous La vie est si chère On dit: rentre chez ta mère Et l'on se garde tout (Ah! Gudule) Excuse-toi Ou je reprends tout ça. Mon frigidaire Mon armoire à cuillères Mon évier en fer Et mon poêl' à mazout Mon cire-godasses Mon repasse-limaces Mon tabouret à glace Et mon chasse-filous La tourniquette A faire la vinaigrette Le ratatine-ordures Et le coupe-friture Et si la belle Se montre encore rebelles

on s'en allait En laissant la vaisselle Aujourd'hui, que voulez-vous La vie est si chère On dit: rentre chez ta mère Et l'on se garde tout (Ah! Gudule) {Refrain 2:} Excuse-toi Ou je reprends tout ça. Mon frigidaire Mon armoire à cuillères Mon évier en fer Et mon poêl' à mazout Mon cire-godasses Mon repasse-limaces Mon tabouret à glace Et mon chasse-filous La tourniquette A faire la vinaigrette Le ratatine-ordures Et le coupe-friture Et si la belle Se montre encore rebelles

tâchées Faites-les tremper dans de l’eau salée avant de les laver. 13. Pour enlever les poils de chien ou de chat de vos fauteuils Frottez vos fauteuils avec vos doigts après avoir enfilé des gants de caoutchouc. 14. Pour nettoyer la semelle de votre fer à repasser Frottez-la doucement avec un chiffon humide et un peu de sel. 15. Pour protéger votre belle table en bois Pour la protéger des marques de vin ou d’eau, enveloppez sa surface de film étirable avant de mettre votre nappe. 16. Pour enlever

pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l'air bleu des belles matinées, jetant jusqu'à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d'airain que la brise m'apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu'elle s'éveille ou s'assoupit. Comme il faisait bon ce matin. Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une mouche

pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain que la brise m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu’elle s’éveille ou s’assoupit. Comme il faisait bon ce matin ! Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une

des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain que la brise m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu’elle s’éveille ou s’assoupit. Comme il faisait bon ce matin ! 1 Texte publié pour la première fois dans le recueil auquel il donne son nom, Le

pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain que la brise m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu’elle s’éveille ou s’assoupit. Comme il faisait bon ce matin ! Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une mouche

Carlos, qui est secrètement amoureux d'elle. Or, caché dans une armoire, il assiste à la rencontre entre elle et Hernani, proscrit qui se cache dans les montagnes, mêlé à une bande de brigands, mais à qui la belle inspire une passion telle qu'il ne peut se passer d'elle. Elle l'aime aussi, et lui accorde des rendez-vous secrets. Mais on l’a fiancée à son oncle. Don Carlos sort de sa cachette, et les deux rivaux s’apprêtent à croiser le fer. Mais survient Don Ruy Gomez de Silva qui s'indigne en voyant

se querelle L'air lugubre on s'en allait En laissant la vaisselle Maintenant que voulez-vous La vie est si chère On dit: "rentre chez ta mère" Et on se garde tout Ah Gudule, excuse-toi, ou je reprends tout ça... Mon frigidaire, mon armoire à cuillers Mon évier en fer, et mon poêle à mazout Mon cire-godasses, mon repasse-limaces Mon tabouret-à-glace et mon chasse-filous! La tourniquette, à faire la vinaigrette Le ratatine ordures et le coupe friture Playtime, film de Jacques Tati. 14 Et si la belle

bizarres. A droite, sur toute la longueur du passage, s'étend une muraille contre laquelle les boutiquiers d'en face ont plaqué d'étroites armoires; des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans s'y étalent le long de minces planches peintes d'une horrible couleur brune. Une marchande de bijoux faux s'est établie dans l'une des armoires; elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d'une boîte en acajou. Au-dessus du vitrage