Apparition Julien Sorel

Noir, sous-titré Chronique du XIXe siècle, est la deuxième œuvre romanesque (après Armance) écrite par Henri Beyle, dit Stendhal, publié à Paris chez Levavasseur en 1830.Le roman compte deux parties : la première retrace le parcours provincial de Julien Sorel, son entrée chez les Rênal, et la montée de ses ambitions au séminaire, et la seconde la vie du héros à Paris comme secrétaire de monsieur de La Mole et son déchirement entre ambitions et sentiments. II- Résumé de Jean Prévost« Après trente ans

le roman réaliste de "vision plus complète que la réalité même". Ainsi, le protagoniste du Rouge et le Noir, Julien Sorel, est analysé dans les moindres de ses pensées. Ambition, amours et passé sont détaillés à l'aide de descriptions, lesquelles expliquent et justifient les actions de ce héros. Sans celles-ci, le lecteur aurait pu être décontenancé face aux attitudes et à la vie de Julien. Stendhal dira également que le "roman est un miroir que l'on promène le long du chemin". Alors comment pourrait-on

romanesque, on va attribuer au personnage romanesque des caractéristiques particulières qui vont susciter chez le lecteur l’envie de s’y identifier. Au retrouvera par exemple un personnage principal qui aura un destin exceptionnel. C’est le cas de Julien Sorel dans Le rouge et le noir de Stendhal dont le destin sera qualifié de destin Stendhalien. Le fait que ce personnage, que l’on appellera héro, ait un destin exceptionnel rendra sa vie différente de celle du lecteur et pas complètement comparable

c’est le sang de Mme de Renal que fera couler Julien. Roman d’initiation : Comme bcp de grands romans du 19e S, le rouge et le noir est un roman d’initiation. Il présente en effet la trajectoire d’un personnage du début jusqu'à la fin de sa vie, en indiquant les étapes principales de cette vie. Dans tt roman d’initiation, il existe en effet un conflit entre les idées du personnage et le monde auquel il est confronté. Le jeune héros, Julien Sorel, connait ainsi nombre de professeurs qui ponctuent

catégories. Réalisme : -le sous titre : « Une Chronique du 19è siècle », fait divers qui nous installe bien dans un registre réel -le titre : contradiction de deux vocations : l'armée (rouge : pourpre de la gloire) et l'Eglise (noir de la soutane) -Julien fils de menuisier qui connaît ensuite une ascension sociale -point de vue interne -ironie de Stendhal : sarcasme, critique et moquerie -goût du petit détail/ du petit « fait-vrai » De plus, l'inscription de l’œuvre dans le réalisme est montrée par

ordinaires exemples : Julien Sorel est calculateur, hypocrite, manipulateur parfois, commet des actes répréhensibles - voir sa relation aux autres dans le roman/ les ouvriers dépeints par Zola apparaissent sous un jour très sombre, on y a vu une peinture exagérément noire de ce monde ouvrier qui ne serait pas fidèle à la réalité selon ses détracteurs : voir l'alambic et le fléau de l'alcoolisme TRANSITION : cf citation de Stendhal qui se joue de cette critique accusatrice «  Vu que Julien est un coquin

les obstacles, les défaites mais aussi les victoires et les récompenses. L’ascension peut se faire dans le travail ou bien dans la société, il suffit que le but du personnage soit d’arriver au sommet. Ainsi dans Le rouge et le noir de Stendhal, Julien Sorel est un fils de menuisier mais très ambitieux, qui, grâce à son intelligence, devient précepteur chez M. de Rênal, maire d’une petite ville de province. Cette position plus importante lui permet de commencer à monter légèrement mais désirant plus

société Dans Le Rouge et le Noir, l’histoire du héros Julien Sorel s’inspire de celle d’Antoine Berthet, condamné à mort en 1828 par la cour d’assises de l’Isère pour avoir tenté d’assassiner madame Michoud chez laquelle il avait été précepteur. Stendhal, qui veut écrire une chronique de son époque, donne à son titre une valeur symbolique : le rouge, couleur de l’uniforme de l’armée révolutionnaire, symbolise la carrière militaire dans laquelle Julien rêve de gloire. Le noir, couleur des soutanes ecclésiastiques

ou à Paris, à l’hôtel de La Mole. Ils n’ont d’autre intérêt que de mettre en lumière les variations dans la conduite du héros Julien Sorel, affrontant la haute société. Stendhal sait aussi construire une « aventure » émouvante dans les derniers chapi- tres du roman, à partir du coup de feu tiré par Julien sur Mme de Rênal. Mais ce qui importe, c’est moins le procès de Julien à Verrières, les démarches de Mathilde de La Mole pour sauver l’homme qu’elle aime, que la seule métamorphose du héros : l’ambitieux

verbes de perception (voir, entendre et leurs synonymes) et de pensée. On relève aussi des pronoms personnels et des adjectifs possessifs de troisième personne du singulier. Ex : le Rouge et le Noir, Stendhal, exercice n°9 ; le narrateur décrit Julien Sorel à travers les yeux de madame de Rénal. La focalisation omnisciente ou focalisation zéro: Le narrateur sait tout des personnages : leur passé, leur présent, leur futur, mais aussi leur pensées et leurs sentiments. Il maîtrise toutes