Apollinaire Lyrisme

servant l’épopée d’abord puis le carmen religieux et la tragédie, a peu à peu été méprisée et a perdu nombre de ses lecteurs au profit du roman. Le genre poétique a même été victime de caricatures sévères au point que certains associent la poésie au lyrisme léger et anecdotique ainsi qu’à une expression de soi facile et futile. René Char, un des rares écrivains du 20e siècle à s’être spécialisé dans le genre poétique et à s’y être toujours tenu, donne à la poésie des pouvoirs et des missions, notamment

procédés d’amplification et de reprise (Vingt strophes construites sur le même canevas). B. Engagement des poèmes dits « esthétiques » : Ex : Les Calligrammes de Guillaume Apollinaire comme « La Colombe poignardée et le jet d’eau » dans lequel l’auteur associe le graphisme aux mots pour rajouter au lyrisme de son poème une fonction politique et sociale : la condamnation des horreurs de la Première guerre mondiale et l’espoir d’une paix prochaine. ● Ecriture d’invention : - L’élève

Le pont Mirabeau 1) Carte d'identité de l'œuvre Titre : Le pont Mirabeau, Alcools Auteur : Guillaume Apollinaire Date : 1913 Nature de l'œuvre : Poème 2) Contextualisation Évènement historique : Première guerre mondiale Période/Courant artistique : Fin du symbolisme qui a commencé avec Baudelaire en 1850. Les poètes comme Apollinaire, Cendrars et Larbaud font partis de la deuxième génération des écrivains : les postsymbolistes → ils adaptent la modernité à leur art qui doit aller

préface je vais présenter une anthologie poétique qui voyagera à travers les différentes époques, les différents thèmes et les différents intérêts de la poésie. Ainsi nous passerons du Carpe Diem d’Horace au slam de Grand Corps Malade en passant par le lyrisme de Ronsard. Le premier poème de cette anthologie est Heureux qui comme Ulysse de Joachim de Bellay paru en1558 dans Les Regrets, le poète ici présente son expérience personnelle dans la ville de Rome où il tombe dans la mélancolie devant cette

l'aide d'images (« ma femme aux doigts de hasard et d'as de cœur », « L'union libre » de Breton), souvent sous forme d'un dialogue sentimental avec tutoiement (« Je t'attendais » de Cadou) et avec le nom de la femme aimée (« Nush », « Lou » chez Apollinaire ; « Elsa » ; chez Aragon). Sentiment dont la langue quotidienne n'arrive pas à rendre l'intensité, l'amour prédispose à l'expression poétique. L'amour de l'autre est un thème récurrent de la poésie : Ronsard célèbre Cassandre ou Hélène ;

l’aide d’images (« ma femme aux doigts de hasard et d’as de cœur », « L’union libre » de Breton), souvent sous forme d’un dialogue sentimental avec tutoiement (« Je t’attendais » de Cadou) et avec le nom de la femme aimée (« Nush », « Lou » chez Apollinaire ; « Elsa » ; chez Aragon). Sentiment dont la langue quotidienne n’arrive pas à rendre l’intensité, l’amour prédispose à l’expression poétique. L’amour de l’autre est un thème récurrent de la poésie : Ronsard célèbre Cassandre ou Hélène ; les romantiques

effet, « prend sa source » dans les replis de notre être. Aussi de nombreux recueils ou poèmes se rapportent ils à l’expression des sentiments personnels et font-ils référence à des expériences vécues : comme dans son recueil Alcools, Guillaume Apollinaire rapporte son expérience personnelle, ses nombreux voyages, ses déceptions amoureuses, comme dans son poème « Crépuscule » qui est dédié à un peintre, mais plus précisément à Marie Laurencin avec qui il avait eu une relation de 7 ans, « L’arqueline

influence considérable sur la poésie surréaliste et ultérieure. Apollinaire rassemble ses poèmes composés entre 1898 et 1913. La drôlerie côtoie la gravité, mais jamais le poète ne se prend trop au sérieux, même dans le témoignage émouvant de ses souffrances existentielles et amoureuses. Apollinaire évite le lyrisme "hautain" et hermétique des poètes symbolistes, pour un lyrisme du cœur, avec les mots de tous les jours. Sauf exceptions, Apollinaire respecte la syntaxe, et prend des libertés avec les usages

très baudelairien comme l’amour, la mort, le spleen ainsi que les saisons. Je l’ai donc choisi car en traitant de l’automne Charles Baudelaire nous exprime ses sentiments et son mal du siècle envers la fuite du temps. C’est un poème appartenant au lyrisme élégiaque, et pour ainsi dire, l’automne est la saison avant l’hiver et donc à travers cette image on peut s’apercevoir du chant désemparé du poète. Le pin des Landes On ne voit en passant par les Landes désertes,  Vrai Sahara français, poudré

Exposé de français sur Le thème du temps Introduction : C’est au début du siècle en 1913 que Guillaume Apollinaire fait paraître son célèbre recueil « Alcools ». Apollinaire est l’inventeur du terme « surréalisme » et il fut l’un des précurseurs de la première révolution littéraire vers la moitié du XXème siècle ainsi que du cubisme. Son art n’est basé sur aucune théorie mais un principe simple : l’acte de créer doit venir de l’intuition car il doit se rapprocher la plus de la vie, mais