Apollinaire Hugo Et Ronsard

poéticité surgit des anaphores et de la syntaxe. • Acrostiche : mode de composition jouant sur les lettres à l’initiale des vers, formant le titre ou l’argument du poème. Pratiqué dès l’époque latine, réactualisé par Apollinaire dans ses Poèmes à Lou. • Calligramme : néologisme formé par Apollinaire, à partir de calligraphie (art de bien former l’écriture) et idéogramme (signe graphique suggérant par sa forme le sens qu’il figure), pour son recueil de 1918. Le but de cette pratique est de « faire naître un

d'en haut, mais de l'inconscient de son être. Pour lui, la capacité de création relève d'un véritable «travail» d'exploration, voire d'expérimentation sur lui-meme. L'oeuvre naît donc des sentiments intérieurs du poète. Baudelaire, Verlaine, Hugo, Apollinaire : l'expression de la souffrance intérieure a souvent eut recours à la poésie. Ainsi on peut se demander si la souffrance est necessaire au poète pour écrire ses poésies. Notre enquête s'attachera à montrer d'abord que la souffrance contribue

Deux possibilités de prononcer un hiatus : on peut faire entendre 2 syllabes, c’est la diérèse. Ex extrait d’alexandrins de V. Hugo : « A/veu/gle/s et/ boi/teux/ vin/rent,/ et/ leurs/ hu/ées Rail/laient /le /noir/ clai/ron/ son/nant/ sous/ les /nu/ées » On peut aussi ne faire entendre qu’une syllabe, c’est ce qu’on appelle une synérèse. Ex dans un poème de Ronsard : « Vous/ se/re(z)/z au/ fo(y)/yer/ une/ viei/lle/ a/ccrou/pie, Re/gret/tant/ mon/ a/mour/ et /vo/tre/ fier/ dé/dain. »

mais de l'inconscient de lui-même. Pour lui, la capacité de « création » relève d'un véritable «travail» de recherche, voir « d’expérimentation » sur lui-même. L'œuvre naît donc des sentiments intérieurs du poète. Chez Baudelaire, Verlaine, Hugo ou encore Apollinaire, l'expression de la souffrance intérieure a souvent eut recours à la poésie. Ainsi, on peut se demander si la souffrance est nécessaire au poète pour écrire ses poésies. Pour cela, nous allons montrer d'abord que la souffrance

possibilité de livrer leurs émotions à leur plume sous la forme d’une poésie, car celle-ci peut peindre la réalité. C’est le cas des trois auteurs des œuvres de ce corpus qui doivent surmonter une mort, que ce soit la leur (poèmes d’Apollinaire et de Ronsard) ou celle d’un de leur proche (poème d’Hugo). Cette épreuve est universelle, elle est forcément vécue par tout le monde mais chaque écrivain, chaque personne a sa propre manière de la retranscrire. Nous pouvons noter l’importance du champ lexical

étreignait encore, Et vise au front mon père en criant: “Caramba! ” Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. “Donne-lui tout de même à boire”, dit mon père. La légendes des siècles (1859) deVictor Hugo Je t’écris ô mon Lou Je t’écris ô mon Lou de la hutte en roseaux Où palpitent d’amour et d’espoir neuf coeurs d’hommes Les canons font partir leurs obus en monômes Et j’écoute gémir

de Troyes. Poésie satirique : Le roman de Renard. Poésie lyrique : Rutebeuf, Villon. Théatre : La farce du maître Pathelin Le XVIe : La Renaissance, Poésie Léonard De Vinci, Edit de Nantes 1598, Henri IV, François Ier. Poésie : Du Bellay, Ronsard, D’Aubigné. Roman : Rabelais Essai : Montaigne Valeurs humaniste, sonnet, la Pléiade. Le XVIIe : Baroque et classicisme, Théatre. Louis XIV, Richelieu, Mazarin, apogée de la monarchie absolue. Poésie : la Fontaine, Perrault. Roman : Madame

(photocopies) Victor HUGO, « L’Expiation », Les Châtiments » 1853 Texte 1 : Arthur RIMBAUD, « Le Mal » Poésies, 1870 (Lecture analytique) Guillaume APOLLINAIRE, « La colombe poignardée et le jet d’eau », Calligrammes, 1914 Louis ARAGON « La guerre et ce qui s’ensuivit », Le Roman inachevé, 1956 Texte 2 : Robert DESNOS, « Ce cœur qui haïssait la guerre » Destinée arbitraire,1975 (Lecture analytique) Documents complémentaires : 1) Corpus I : « La poésie lyrique et amoureuse »: RONSARD, Amours de

langue Française. Ce regroupement marque la fin du poème Moyenâgeux. On crée quantité de nouveau mots, afin de permettre aux poèmes français d'être plus expressifs. On invente ces mots grâce au latin, grec... Les poètes qui forment la pléiade sont: Ronsard, Du Bellay, Jean Dorat, Rémi Belleau, Étienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean Antoine de Baïf. Amourette Or que l'hiver roidit la glace épaisse, Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse, Non accroupis près le foyer cendreux, Mais aux plaisirs

toutes les époques: des poètes de l’Antiquité à ceux de nos jours, en passant par Ronsard, Hugo, Apollinaire ou Aragon, on n’en finirait pas de citer les auteurs auxquels le sentiment amoureux a inspiré certains de leurs plus beaux vers. Chacun, pourtant, a su traiter le thème àsa façon. Nous en avons l’illustration avec les trois textes qui nous sont ici proposés : le premier « Crépuscule », écrit par Victor Hugo en 1856 au sein des Contemplations nous transporte en pleine période romantique,