Amartya Sen

D'abord, il ne prend pas en compte la taille de la population. On peut corriger cela en calculant un PIB par habitant pour avoir une meilleur idée, mais ceci est insuffisant pour se rendre compte de l'impact e la répartition des revenus. Pour cela, Amartya Sen propose un indicateur mêlant l'indice de GINI et le PIB de la façon suivante : PIB x (1 – GINI). Comme un indice de GINI proche de 1 indique un fort niveau d'inégalités, cet indice sera plus faible pour les pays les plus inégalitaires. Il est

depuis 50 ans, les richesses ont été multipliées par 6 tandis que l'indicateur de "bonheur" a stagné. A partir d'un certain niveau de richesse, l'augmentation du PNB/ tête n'a aucune incidence sur le niveau de " bonheur" ( Rapport dirigé par Amartya Sen et Joseph Stiglitz). Dans certains pays pauvres, les individus se déclarent aussi heureux que dans les pays industrialisés les plus riches: " L'argent ne fait pas toujours le bonheur" ! III ) Marginalisme et équilibre général " les ' classiques'

doctrine socio-économique de l'Eglise, Jean-Paul II et la Commission Justice et Paix ont invité à Rome un petit groupe d'économistes de réputation mondiale. Parmi eux, des catholiques comme notre collègue Jacques Drèze, mais aussi des athées comme Amartya Sen, professeur à Harvard et docteur honoris causa de notre Université. Ce que le Pape et la commission préparant l'encyclique attendaient - et étaient en droit d'attendre - de ces "intellectuels universitaires", ce n'étaient pas des courbettes et des

la signification des moral sciences. Il faut rappeler ici que Putnam, dans l’ouvrage postérieur déjà mentionné, a développé ses vues quant aux implications politiques d’une conception non dichotomique des faits et des valeurs, faisant crédit à Amartya Sen d’avoir donné l’exemple dans le domaine de la science économique d’une remise en cause épistémologique radicale de cette dichotomie. Il est spécialement intéressant, d’un point de vue conceptuel, que Putnam (qui, il est vrai, est sur le plan idéologique

ont proposé des indicateurs complémentaires pour mieux évaluer le niveau de développement des pays, en prenant notamment en compte des éléments quantitatifs variés. L’Indice de Développement Humain (IDH) est le plus connu. Il a été élaboré par Amartya Sen, prix Nobel d’économie. L’IDH est calculé depuis le début des années 1990 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cet indicateur est composé de trois critères : l’espérance de vie à la naissance, le revenu national brut

second par Amartya Sen5 qui refuse le dilemme justice de la procédure ou justice des résultats. Sen définit la justice, et par suite le développement, comme la capacité (capability en anglais, traduit souvent par capabilité) à transformer les moyens dont disposent les individus en résultats conformes à leurs attentes : il ne suffit pas de penser en termes d’utilité des biens, des ressources, mais il faut penser en termes de capacités à les mettre en œuvre. Par cette notion de capacité, Sen relie la

est calculé par l’INSEE Il est très important car il permet de calculer la croissance(G) qui permet de prévoir le budget de l’Etat. Le PIB est calculé par tous les pays et permet des aides du FMI. Pourtant, depuis 1965 il est très critiqué (Amartya SEN et Nicole Quiestiaux) pour diverses raisons : C’est un agrégat uniquement monétaire Il ne prend pas en compte l’aspect qualitatif Il reflète seulement les activités déclarées Ne prends pas en compte l’entraide, l’économie souterraine. Cependant

au consommateur dépouillé de son savoir-vivre, il n'a plus rien d'autre à « socialiser » que son pouvoir d'achat. La vraie question n'est pas la décroissance, mais la déprolétarisation – dont la notion d'empowerment (capacitation) théorisée par Amartya Sen est un cas. Le PS défend à la fois la retraite à 60 ans et la création d'une « sécurité sociale professionnelle » pour aider les Français à traverser les périodes d'inactivité au cours de leur vie. Les deux sont-ils compatibles ? M. A. :

notamment en termes de droits individuels (Nozick, 1974), tandis que pour les égalitaristes, ériger la liberté en valeur suprême conduirait à prôner une société faite d’individualités qui n’auraient plus le souci de l’autre et du bien commun. Amartya Sen dans son livre Repenser l’égalité a montré sa volonté d’embrasser simultanément les 2 concepts à travers un principe de juste égalisation des libertés réelles. Il considère qu’une société juste est une société qui permet à tous les individus de

réduction des inégalités et de la pauvreté…). Le développement est donc un phénomène qualitatif alors que la croissance économique est un phénomène quantitatif. Le développement économique peut s’accompagner d’un développement humain défini, par Amartya Sen, comme un processus « d’élargissement du choix des gens », mettant en avant la liberté de jouir d’une bonne santé, d’être éduqué et de profiter d’un niveau de vie décent. Cette notion souligne également que le développement humain et le bien-être