Allumer le feu

n'a pas cette indulgence De toutes les manières que l'homme a trouvé de se faire du mal à lui-même, l'Amour est la pire. Une vie sans amour, c'est une vie sans soleil. Celui qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. Il ne faut pas allumer un feu que l'on ne peut pas éteindre. Quand le soleil se perd dans la nuit, l'espoir guette un reflet. Au fond d'un trou ou d'un puits, il arrive qu'on aperçoive les étoiles J'aime celui qui rêve l'impossible - Le plus grand voyage commence toujours

peine appareillé, son pur vaisseau d’argent Quitte temples et ports, puis lentement s’enfuit Vers ces sphères du soir où se glissent des pluies Dont les plumes d’onyx se tapissent de sang De vastes salles d’or qu’engouffrent les abysses Dégoulinent de feu, s’attachant au festin De rêves alléchés par un goût de réglisse. Les îles alentour s’éteignent une à une, Et la Grèce apaisée déclame son destin Sous le rayon brillant d’une mèche de lune. Francis Etienne Sicard, Odalisques, 1995 Dans ce poème en

-La combustion est une forme d'oxydation qui libère beaucoup d'énergie. Trois conditions sont nécessaire pour qu'il y ait combustion : la présence d'un combustible, la présence d'un comburant et l'atteinte de la température d'ignition->Triangle de feu. 1.Un comburant est une substance capable de faire réagir un combustible. L'oxygène est le comburant le plus répandu sur terre. 2. Un combustible est une substance qui a la capacité de s'oxyder en libérant beaucoup d'énergie. Le bois et le propane

« Les Dieux m’en sont témoins, ces Dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang » L’amour passionné qu’elle éprouve pour Hippolyte la conduit à la folie. Elle est tiraillée entre son devoir d’épouse et son devoir de mère. Pour surmonter l’indifférence que lui porte Hippolyte, elle essaie de le détester

moi-même, Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang, Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible mortelle. Toi-même en ton esprit rappelle le passé. C'est peu de t'avoir fui, cruel, je t'ai chassé. J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine

Que serait l’homme dans l’état qu’on nomme de pure nature? Un animal fort au-dessous des premiers Iroquois qu’on trouva dans le nord de l’Amérique. Il serait très inférieur à ces Iroquois, puisque ceux-ci savaient allumer du feu et se faire des flèches. Il fallut des siècles pour parvenir à ces deux arts. L’homme abandonné à la pure nature n’aurait pour tout langage que quelques sons mal articulés; l’espèce serait réduite à un très petit nombre par la difficulté de la nourriture et par le défaut

mais ne vous inquièté pas vous n’êtes pas les seul. On peut aussi constaté que dans les poémes des auteurs classique on retrouve plus de tragédie et de drâme comme dans le poème de Racine « Phèdre » on retrouve dans les vers 14 15 et 16 « Ont allumé le feu fatal à tout mon sang » / « …gloire cruelle » / « … faible mortelle » qui font tout de suite pensé a la mort, ce qui n’est pas au gout de tout les lecteurs . Alors que dans les poèmes romantique règne plutôt un esprit humoristique et joyeux comme

tison qui devait servir à pousser les cadavres. Plusieurs cadavres sont brûlés à la fois. Du feu sort du four et les hommes sont torses-nu. Au deuxième plan, à gauche, on voit quatre autres fours fermés d'où sort de la fumée ; celle-ci s'évacue par des bouches d'aération au plafond. A droite, on voit la glissière pour les corps et des fenêtres qui illuminent les fours même si les plafonniers sont allumés. Au dernier plan , on voit le monte-charges qui permettait d'amener une dizaine de corps

Quand Phébus a son cerne fait en terre,Et l'Océan il regagne à grand'erre ;Sa soeur se montre avec son chef pointu.Quand quelque temps le Parthe a combattu,Il prend la fuite et son arc il desserre.Un temps t'ai vu et consolé plaintif,Et défiant de mon feu peu hâtif ;Mais maintenant que tu m'as embrasée,Et suis au point auquel tu me voulais,Tu as ta flamme en quelque eau arrosée,Et es plus froid qu'être je ne soulais*. Louise Labé (1524-1566), Après qu'un temps la grêle et le Tonnerre extrait de Sonnet

profondes de lui-même où commence la véritable vie de l’esprit, où l’être humain retrouve subitement la puissance de penser par lui-même et, enfin, de créer. Je pourrais même affirmer que l’être humain a besoin de cette étincelle qui permet d’allumer le feu flamboyant de l’amour. Proust compare la lecture à une amitié. Dans la lecture, l’humain trouve le sens de l’amitié désintéressé, le sens de la vie, quoi! Une amitié pure et calme qu’est la lecture comme le dit si bien Proust. Et c’est à partir de ce