Accords de Matignon

LES ACCORDS DE GRENELLE Date : 16/11/2010 [pic] Les accords de Grenelle ont fait suite à la révolte sociale qui a eu lieu dans l’hexagone en Mai 1968. Afin de bien comprendre les enjeux de cette négociation marathon, il est important de resituer l’ensemble du contexte politique, économique et social de ce début de printemps à travers le monde. Le contexte international Aux Etats-Unis, le mouvement de contestation de la guerre au Vietnam, mené par la jeunesse américaine

à engager rapidement les réformes sociales promises. Quel est le contenu des accords de Matignon ? Les salaires sont augmentés, les droits des salariés sont étendus (droit d'avoir des délégués du personnel, conventions collectives pour définir les conditions de travail d'un commun accord entre les syndicats ouvriers et les patrons, liberté syndicale). Quels sont les signataires de ces accords ?Les accords de Matignon sont signés à la fin d'une négociation entre les syndicats de salariés et les

annuelle, au lieu de 39 heures précédemment, en contrepartie d'une plus grande flexibilité des horaires. Cette mesure s'inscrit dans la continuité des lois de réduction de la durée légale du travail, notamment la mise en place des 40 heures par les Accords Matignon en juin 1936, qui ont, en France, participé à la longue histoire de la réduction du temps de travail qui, depuis le XIXe siècle, caractérise l'ensemble des économies développées. Inspirée d’une logique du « partage du travail », la loi sur les

Grande Dépression. Elle réunit 66 pays et a notamment pour objectif de réguler la dévaluation.Dévaluation : faire baisser la valeur de la monnaie pour favoriser les exportations et freiner les importations.La conférence de Londres est un échec, aucun accord n’est trouvé, et les dévaluations s’enchaînent. Pour les économistes de l’époque, le libéralisme (liberté d’entreprendre et faible intervention de l’État dans l’économie) est responsable de la crise. L’un d’entre

1936, a lieu la réunification de la CGT. Les élections législatives donnent la majorité au partis du Front populaire. Un vaste mouvement de grèves va se déployer. Une négociation tripartite dont la CFTC est exclue s'ensuit, elle aboutit aux Accords de Matignon. 1940 - De l'interdiction à la résistance Le syndicalisme confédéré est interdit par le régime de Vichy : CFTC et CGT sont dissoutes. De nombreux syndicalistes chrétiens vont entrer dans les réseaux de résistance. La CFTC subit des transformations

de manœuvre plus grande, ce que ne manque pas de souligner Michel Rocard: «[le poste de premier ministre] est un formidable poste d’autorité. On y fait des choses et j’en ai fait beaucoup. Certaines avec le président et son accord. Certaines dans le silence et sans son accord, parce que c’est une compétence primo-ministérielle. D’autres carrément contre lui que j’ai réussi à faire par la ténacité». Finalement, même si le président est en position de force, il doit habituellement nommer un premier

place plus grande des radicaux (partisans de l’ordre & de la propriété) o 7-8 Juin 1936 : signature des Accords Matignon  = convention collective au plan national (liberté syndicale, création de délégués ouvriers élus dans les établissements de plus de 10 employés, augmentation des salaires & organisation de la grille salariale) o lois complétant accords de Matignon : * 20 juin 1936 : congé annuel payé de 12 jours / an pour les salariés d’au moins 1 an d’ancienneté * 21

La république française face à la corse : une autonomie difficile à accorder ? Le 4 avril 1981 à Bastia, François Mitterrand déclarait vouloir faire voter, s’il était élu, « un statut particulier pour la Corse » compte tenu des spécificités régionales de l’île de Beauté. * Nous verrons tout d’abord ce que l’on entend par régionalisme avant de nous demander en quoi le régionalisme corse peut se justifier * Puis nous verrons de quel statut particulier la Corse bénéficie dans la République

Populaire est responsable." En effet, c’était tout un programme. La fin des grèves Le 7 juin les représentants de la CGT et du patronat se rencontrèrent à Matignon. Le meeting dura seulement quelques heures car les patrons, jusque là tout-puissants, étaient prêts à n’importe quelle concession pour sauver les meubles. Les accords prévoyaient la reconnaissance des syndicats, les conventions collectives, les délégués du personnel, les congés payés, une hausse de salaire de 10 à 15%. Ces mesures

ce gouvernement appuie le patronat en demandant le retour au calme. À peine formé le gouvernement appelle à la négociation. Et dans la nuit du 7 au 8 juin les représentants patronaux et syndicaux signent sous l'arbitrage du gouvernement les accords de Matignon qui apportent aux travailleurs la reconnaissance du droit syndical et du principe des contrats collectifs, l'institution des délégués ouvriers élus ainsi qu'un réajustement de salaire de 7 à 15%. Il y a bien sûr une contrepartie à ce recul patronal