Abri Stevenson

Paris, le 11 janvier 2008 Pour une nouvelle politique publique du logement Loger les personnes sans-abri et mal logées Engagements gouvernementaux jugés indispensables par les Associations Les ASSOCIATIONS UNIES demandent la mise en œuvre immédiate par le Gouvernement d’une nouvelle politique publique du logement répondant aux obligations de résultats en matière de logement et d’hébergement confirmées par la LOI INSTITUANT UN DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE du 5 mars 2007. Les orientations d’une

réduite que celle des nomades. La plupart cherchent à s’enraciner sur un site précis et leur déambulation se fait suivant les obligations du moment : « Un rendez-vous dans un service social pour obtenir un secours, ou encore pour trouver un abri pour une nuit ou un point de chute où l'on pourra se poser quelques jours »[10]. Contrairement aux routards, ils ne revendiquent aucune appartenance. Leur regroupement existe et se fait au hasard des rencontres, en fonction de la nécessité de survie

contrainte à se prostituer pour sa survie et pour celle de sa fille. Hector Malot, dans Sans Famille, raconte l’histoire d’un orphelin, Rémi, qui mendie pour sa survie et qui est sans abri et rejeté partout par la société. Comment lire ces récits sans commencer à réfléchir avant de juger une prostituée, un sans-abri, un sans papiers, ou toute autre personne dans une situation délicate ? La littérature engagée prend donc le pouvoir de faire tomber les préjugés. Elle peut d’ailleurs transformer une

|This picture is filled with life and love. Look for and at the following things: | | | |Back room: What tasks are being completed by each woman? | | |Look at the turkey steaming; babies fidgeting in the corner; cast iron stove gleaming from sunlight; the shadow that defines the | | |collar of the woman holding the rolling pin

de référence dont il est ici question s’articule autour de la vision de l’itinérance en tant que phénomène social, complexe et multifactoriel. Bien que la responsabilité du secteur de la santé et des services sociaux envers les personnes sans abri soit indéniable, celui-ci ne dispose pas, à lui seul, de l’ensemble des leviers pour agir sur la santé et le bien-être de ces personnes. Cette responsabilité doit être partagée avec le ministère des Affaires municipales et des Régions, notamment

effet, ces pays connaissent des problèmes de logement , la pauvreté se développe et le nombre de sans abri augmente. Ainsi, 55 millions de citoyens européens vivent sous le seuil de pauvreté. Le mois de novembre 1998 a été fatal pour une dizaine de personnes en France. La précarité et la dureté du froid qui a causé la mort de sans domicile fixe a relancé le débat sur la prise en charge des sans abri. La pénurie de logement a longtemps été une donnée dominante de la plus part des pays. Sous des

groupes d'individus.  L'exclusion se construit par des ruptures successives. Les personnes SDF, comme dit précédemment, subissent ce sentiment d’exclusion et très souvent eux-mêmes s’excluent. En effet, nous savons que la plupart se sont retrouvés sans abri à la suite d’un cumul de difficultés (perte d’emploi, divorce, perte de logement,…) ce qui à entraîné un sentiment d’exclusion qui entraîne une honte de soi. Cette honte favorise «l’auto-exclusion » de la personne c’est à dire qu’elle va se renfermer

? Le sigle SDF, repérable dès le XIXe siècle sur les registres de police est aujourd’hui massivement employé en France pour désigner la population sans domicile fixe. Le mot intègre les significations de sans-logis (absence de logement), de sans-abri (victime d’une catastrophe), de clochard (figure pittoresque n’appelant pas d’intervention publique structurée), de vagabond (qui fait plutôt peur), ou encore de mendiant (qui sollicite dans l’espace public). Des hommes isolés (les clochards), des

d’appartenance à leur milieu. 2. Dans un article sur les stratégies de survie déployées par les jeunes de la rue, Jeff Karabanow, Jean Hughes et Sean Kidd (2010) explorent, à travers des entrevues en profondeur avec des jeunes de la rue ou sans-abri, les diverses formes que prennent l’emploi et les « petits boulots » dans la vie des jeunes de la rue. L’enquête révèle que pour survivre à la précarité inhérente à la vie de la rue, ces jeunes entreprennent des activités informelles rémunératrices

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