I) Les différentes actions menées A) Par les états

La Première tentative de l’ONU pour lutter contre la déréglementation climatique a été prise en 1992, lors du sommet du monde de Rio de Jainero, il s’agit de La Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC), elle avait comme objectif de stabiliser la concentration des gaz à effets de serre dans l’atmosphère de façon à empêcher toute perturbation sur le climat. Un an après son adoption à Rio l’UNFCCC a été signée par 162 gouvernements. Un secrétariat est installé à Genève et tous les ans une réunion à lieu pour vérifier la bonne application des objectifs de la Convention.

Le protocole de Kyoto est entré en vigueur en 2005 et a été ratifié par 172 pays à l’exception des Etats-Unis. Son but était le même que celui de la UNFCC diminuer les émissions de gaz à effet de serres. Mais il va plus loin, en effet pour rendre cet objectif plus réalisable, il propose des mécanismes de flexibilité mais aussi des permis négociables. Des pays en voie de développement fortement contributeurs aux émissions comme l'Inde, 5e émetteur mondial, et la Chine, 1re émettrice, n'ont pas d'objectifs de réduction car ils étaient considérés comme insuffisamment industrialisés et parce que leurs niveaux d'émissions ramenés au nombre d'habitants sont extrêmement faibles. Le mécanisme dit « de développement propre » (MDP), instauré par le protocole de Kyoto, permettait aux investisseurs, en contrepartie d'un investissement propre dans un pays en développement, de gagner des « crédits carbone ». Il permettait aux pays en développement de bénéficier d’investissements propres et encourage les transferts de technologie. L’absence d’engagement de réduction des pays en développement est une des raisons avancées par les États-Unis pour justifier leur refus de ratifier le protocole. C'est pourquoi un des enjeux majeurs pour la période après Kyōto est de définir des modalités d'association de ces pays à l’effort