Les classiques avaient ils raison ?
Le 7 décembre aura lieu à Copenhague, le sommet de l’ONU (Organisation des Nations Unies) sur l’environnement. Cet événement est le prolongement du protocole de Kyoto adopté en 1997 dont l’objectif est que les pays signataires réduisent leurs émissions de gaz à effets de serre d’au moins 5% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2012. Le but une nouvelle fois sera de s’entendre sur un projet d’entente mondial avec pour but commun de lutter contre le changement climatique et ses conséquences démographiques notamment. L’intérêt principal est donc de promouvoir un développement durable, soutenable c’est à dire un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Face à ces problèmes nous allons nous intéresser aux idées soutenues par les théoriciens de l’école classique, courant de pensée née avec la rédaction de La Richesse des Nations par Adam Smith, publié en 1776. La pensée économique classique s’est développée à l’aube de la première Révolution Industrielle, des sociétés industrialisées et du système de production capitaliste. Leurs idées ont été le moteur de l’industrie de l’époque et ont forgées les sociétés telles qu’on les connaît aujourd’hui. Les classiques avaient-ils raison ? Détenaient-ils les moyens de débloquer la situation dans laquelle se trouve le monde au XVIIIe siècle ?
Après avoir présenté les différentes théories des classiques et le fonctionnement de leurs analyses nous montrerons que l’analyse classique a eu besoin d’être approfondie suite à la période de développement intense qu’ont connu les sociétés industrialisées.
Thomas Malthus (1766 – 1834), économiste britannique de l’école « classique », a établit une loi qui porte son nom portant sur le problème des rapports entre population et production. Selon lui une hausse de la production