Être sujet est ce être maître de soi même
Le sujet est l'horizon de l'individu:
Il faudrait peut-être commencer par définir ce qu'est le sujet: Voir citations: le sujet
Puis en déduire en quoi le sujet en tant que sujet est ou n'est pas maître de lui-même.
La liberté c'est d'abord la parfaite maîtrise de soi.
Le sujet est-il seul , où est-il attaché à une nature ?
Je est-il autre? Conséquence ?
Qui commande, la conscience ou l'inconscient?
"Là où était ça, je dois devenir" Freud
Si le sujet est l'horizon de l'individu cela ne signifie-t-il pas qu'il est une conquête?
Bien distinguer:
- le terme sujet est une grande source de confusion et d'erreur. Où l'opinion ne voit qu'un terme, l'étymologie nous en fait découvrir deux!
- Le terme le plus ancien s'écrivait d'ailleurs sujet: du participe passé subjicere (latin) qui signifiait soumettre à: en ce sens sujet signifie soumis à.
-Le second terme, deux siècles plus tard, sujet, vient de la philosophie de l'École, de la scolastique, et signifie, matière, cause et enfin personne: matière au sens de ce de quoi il s'agit, de ce qui importe, cause au sens de ce qui produit, et personne comme membre de l'espèce humaine, agent, source, centre de décision.
=> sujet en trois sens complémentaires, au sens de celui qui parle, de celui qui se raconte, de celui qui agit ce qui ouvre la dimension de la création, de la temporalité, de la responsabilité. Autant dire que, en disant JE, le sujet s'affirme lui même comme un et permanent: il parle, il raconte il agit.
=> le sujet se pose lui même comme origine, comme conscience de soi :
Ce qui fait apparaître autrui et le monde au bout d'un regard, par un acte de transcendance, une intentionnalité: toute conscience est conscience de quelque chose, et ce qui fait apparaître le soi par le sentiment de ce qui s'éprouve soi même: on peut appeler cela présence à soi, accompagnant toute acte de transcendance.
Le mode d'apparaître du monde et d'autrui n'est pas