étude de la contraction des muscles squelettiques chez la grenouille
CHEZ LA GRENOUILLE
Solène Leroy, Bérengère Lumineau et Morgane Godallier
But
Etudier l’effet de la stimulation du nerf sciatique sur la contraction du muscle gastrocnémien (muscle squelettique dorsal de la patte) et mise en évidence des phénomènes de recrutement, sommation, tétanos et fatigue musculaire observables au niveau du muscle.
Matériel et Méthode
Système de stimulation par électrodes et enregistrement/visualisation de la contraction du muscle à l’aide d’un transducteur.
Résultats et Interprétations
LA CONTRACTION MUSCULAIRE
Application d’une unique stimulation (500 mV) sur le nerf et observation de la contraction musculaire (contraction et relaxation).
Couplage excitation-contraction
Phase de contraction LE RECRUTEMENT
Phase de relaxation Exécution de stimulations successives d’intensité de voltage croissante comprises entre 300 et 700 mV et observation du phénomène de recrutement : augmentation de l’amplitude de la contraction en fonction de l’intensité du choc de la stimulation. Le nombre de fibres nerveuses excitées par la stimulation augmente ce qui permet d’optimiser le recrutement des fibres musculaires associées en aval augmentation de l’amplitude de la contraction.
On en déduit également le seuil d’activation du nerf sciatique, compris entre 300 mV
(aucune contraction) et 400 mV (contraction).
LA SOMMATION : FUSION
Deux chocs successifs sont délivrés au nerf sciatique. On fait varier l’intervalle de temps entre les deux chocs sans modification du voltage de stimulation (500 mV) :
- Intervalle de 500 à 300 ms : 2 contractions distinctes observées
- Intervalle de 300 à 30 ms : 2 contractions qui se superposent (2nde contraction survient pendant la phase de relaxation de la 1ère)
- Intervalle inférieur à 30 ms : Une contraction unique d’amplitude supérieure et de durée supérieure (2nde contraction survient pendant la phase de contraction de la 1ère)
Le