Étude de cas : le téléphone intelligent
- la nouveauté par rapport aux produits existants : on peut qualifier un produit de «nouveau» s’il fonctionne différemment des produits existants.
- la nouveauté au sens de la loi : le ministère de la Consommation et des Affaires commerciales juge que l’on ne peut pas qualifier un produit de «nouveau» au-delà de 12 mois après son lancement.
- la nouveauté du point de vue de l’entreprise : l’entreprise prospère semble distinguer 3 degrés de nouveauté et d’innovation lorsqu’elle classe ses produits. Les voici : modifications de produit, innovations incrémentales, et innovations radicales.
- la nouveauté du point de vue du consommateur : on peut aussi définir un nouveau produit en fonction de ses conséquences sur la consommation. Cette méthode permet de classer les nouveaux produits selon le degré d’apprentissage exigé du consommateur.
Lors de son lancement le téléphone intelligent peut être considéré comme un «nouveau» produit, tenant compte qu’il fonctionne différemment cela en fait une nouveauté par rapport aux produits existants. De plus, du point de vue de l’entreprise, le téléphone intelligent sera considéré comme une innovation incrémentale. En dernier lieu, du point de vue du consommateur, la nouveauté sera interprétée comme une innovation dynamiquement continue, puisqu’elle présente seulement que de légers changements dans les habitudes d’utilisation.
2. La différence entre la segmentation du marché et l’analyse FFOM
La segmentation de marché fait ressortir l’importance de regrouper les gens ou les organisations en fonction de la similarité de lors besoins et des avantages qu’ils entendent retirer de leur achat. Elle montre aussi que l’entreprise doit déterminer les actions précises et tangibles qu’elle peut entreprendre pour satisfaire ses besoins et offrir les avantages espérés. Ces actions peuvent porter sur