Épicurisme, cicéron
Un texte oratoire est généralement écrit de manière simple est concise, avec plusieurs mots de liaisons, ou encore avec des procédés comme les parallélismes ou des effet de style. Cet extrait De finibus de Cicéron est en effet un beau texte oratoire. Dès la première ligne nous pouvons lire et imaginer entendre la formule par laquelle le texte commence : « Idque sic docere sic » (il démontre cette thèse ainsi). Cette entrée en matière rappelle l'oralité de par son caractère posé et solennel. Dans ce texte nous pouvons également de nombreux mots de liaisons tels que : « Itaque » (c'est pourquoi), « enim » (en effet), « sed quia » (mais parce que), « nam » (car) , « et », « quia » (parce que) , « quo » (par laquelle). Dans ce texte nous pouvons voir également un parallélisme avec « summo bono » (bien suprême) et avec « summum malum » (mal suprême).
Les mots de liaisons sont présents afin de rendre le développement de Cicéron plus compréhensible auprès d'une plus grande population. Quand au parallélisme il forme un effet poétique, bien rendu par les sonorités à l'oral. De finibus, est clairement annoncé,et ce dès le début, comme étant un texte bercé par la philosophie épicurienne. Cicéron généralise la philosophie épicurienne à tout les êtres vivants : « omne animal simul atque natum sit, voluptaten appetere eaque gaudere ut summo bono dolorem aspernari ut summut malum ». Après avoir annoncé sa thèse, il illustre cette dernière par des exemples simples et communs à tout les hommes : « Sentisi haec putat, ut calre ignem, nivem esse albam, mel dulce »
Cicéron et l'orateur faisant part de son discours fait référence à la mentalité romaine contemporaine. L'auteur, en fin de texte reprend néanmoins la philosophie grecque avec la phrase : « omnis voluptas assumenda est », il la rend plus abordable et plus conciliable aux esprits des romains, et de son auditoire. La mentalité romaine désapprouve la philosophie épicurienne,