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909 mots
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2h21, essayant encore et encore de fuir mon travail. De toute évidence, je crois bien qu’il va continuer de me mener par le bout du nez, m’amener toutes sortes de contrariétés et en finir avec ma liberté. Oui, je m’en rends bien compte, je dois travailler, je le sais pertinemment, en ai conscience jusque dans mes rêves et pourtant, non, la schizophrénie persiste. Vous pourriez me demander « Mais si ça te fait tant souffrir, si tu n’arrives pas à t’en sortir, si pour toi travail rime avec souffrance, pourquoi t’acharner, te dilapider et enfin, te supprimer ? » Oui, bon, j’ai compris ce que vous pensez de moi. Encore un de ces écrivains à la con, qui commence d’emblée à faire semblant de se poser des questions existentielles pour faire l’intello. En plus, ce rigolo s’amuse à se foutre de notre gueule en utilisant un style chiadé, rendu expressément et artificiellement complexe simplement pour se donner l’air intelligent. Je vous dirais que vous avez peut-être raison, ô lecteurs, ou peut-être tort. Le fait est que je suis comme vous à la fois un être de vérité et de dissimulation. Ah ça y est, il recommence cet espèce de faussaire de la littérature ! J’en ai marre, je crois que je vais fermer ce livre et m’acheter un classique, eux au moins, ils ont fait leurs preuves. Attendez ! Non, laissez-moi une chance ! Une toute petite ! Moi aussi j’aime les classiques mais eux aussi ne l’étaient pas au commencement, c’est grâce à vous lecteurs qu’ils le sont devenus. Je sais ! Revenons à quelque chose d’un peu plus classique, après tout vous avez raison, on ne peut cracher sur ce qui nous a instruit, nous a donné une consistance, nous a formé. Lecteur, tu es d’une perspicacité dont je ne te soupçonnais pas. Tu as compris que j’étais prétentieux, tu as lu en moi l’orgueil de toute existence humaine. Voilà, qu’il se met à me flatter maintenant, quel marrant ! Tout compte fait, il commence à me plaire. Je suis bien content que tu aies changé d’avis me concernant. D’ailleurs, je