La prise en charge de la personne schizophrène et de sa famille
1-Description précise et argumentée de la procédure de recherche.
Nous avons tatonné quant au sujet à choisir, hésitant entre l'autisme et la schizophrénie.Notre choix s'est finalement porté sur la schizophrénie, car nous pensons que c'est une maladie méconnue du grand public (et de nous-même), et que, malgré les avancées médicamenteuses et les thérapies associées, il reste encore beaucoup à découvrir tant pour le patient atteint de cette maladie que pour sa famille.
Méconnue parce que les troubles psychotiques affectent 4 à 5% de la population en général, dont 1% pour les troubles bipolaires et 1% pour la schizophrénie, ce qui est plus que pour le diabète insulino-dépendant ou la sclérose en plaque par exemple. Toutefois, au travers des certaines revues scientifiques ou de vulgarisation scientifiques, ou de sites médicaux, nous nous sommes rendues compte que l'on trouvait plus facilement des données approfondies sur le diabète ou la sclérose en plaque. Les informations recueillies restant générales pour la schizophrénie. Il nous fallait donc pousser plus loin notre recherche mais aussi notre réflexion.
La schizophrénie commence à un âge relativement jeune (en moyenne 16-18 ans pour les hommes et 20-22 ans pour les femmes). Cet âge correspond à une période charnière, car c'est à cet âge que les jeunes développent leur capital social, c'est généralement la fin des études et le début de la vie professionnelle. Quand la maladie frappe, la perte des amis se fait progressivement, ce qui provoque pour le patient schizophrène un repli sur soi, donc un retrait de la société. La vie du patient schizophrène évolue donc dans un contexte critique. Il y a impossibilité d'atteindre les objectifs professionnels et relationnels que le patient aurait pu se fixer.
Il est bien évident que le patient schizophrène ne peut se passer de traitements médicamenteux, toutefois, il nous semblait important de