L’immobilier au maroc vers une génération d’habitat social.
L’immobilier est t-il entrain de vivre une crise ? La question meuble ces derniers temps les conversations des salons. Acquérir une maison arrive en tête de liste des priorités des citoyens marocains. Mais dans de nombreux cas prendre possession d’un bien relève du parcours du combattant.
Les ménages à revenu faible ou limité ne trouvent pas sur le marché immobilier réglementaire un produit logement approprié du fait de leur pouvoir d’achat limité et des difficultés d’accès au crédit bancaire.
Bien que le droit de logement constitue une partie intégrante des droits économique sociale et écoule d’un principe fondamental de la dignité humaine, le marché de l’immobilier au Maroc souffre d’une décadence et n’arrive pas à répondre probant à toutes les demandes.
Dans le but de résorber le problème de l’habitat et de faciliter l’accession des logements décents au profit des citoyens, le Gouvernement s’est fixé comme objectif, “le doublement de la production annuelle des unités d’habitat social, pour atteindre le rythme de 100.000 unités par an. “ Le Maroc œuvre pour l’établissement d’un certain équilibre entre l’offre et la demande. Proposant ainsi des logements en ville ou à la lisère de la ville. Reste à savoir qui voudrait acheter un habitat à 20km de son lieu de travail connaissant l’infrastructure déplorable de transport actuelle ? Quand aux prix proposés, ils oscillent entre 30 000Dh et 80 000 ? Un prix onéreux pour certain.
Khalid employé qui perçoit 7000dh par mois n’a pas trouvé chaussure à son pied. Pourtant l’offre immobilière prolifère. Normal les offres proposées aujourd’hui ne vont pas de pair avec son budget. “ Finalement j’ai opté pour un logement de 62m² à 36 000dh, une bonne affaire par les temps qui courent, c’est tout ce que je peux me permettre pour le moment“
Ce logement donc entre dans la catégorie de l’habitat social encouragé par la politique gouvernemental