L’hyperpuissance américaine
L’HYPERPUISSANCE AMÉRICAINE
Au début du XXIe siècle, les États-Unis sont la seule superpuissance, le gendarme et l’arbitre du monde. Leur économie, concurrencée, reste la première du monde. Le « made in USA » est un modèle, la culture américaine est une « world culture ».
LES ATOUTS NATURELS ET HUMAINS
Les États-Unis occupent un vaste espace (9363520km2) aux terres fertiles doté de réserves énergétiques et minières abondantes, de deux axes naturels (Mississippi et Grands Lacs), d’un réseau ferré transcontinental. Un espace agrandi aux deux autres pays de l’ALENA (accord de libre-échange lancé en 1994) que sont le Canada, avec ses réserves du sous-sol, et le Mexique, avec ses réserves de main-d’œuvre. La «Mexamérique» frontalière où convergent capitaux et travailleurs connaît la croissance la plus rapide de l’espace nord-américain. Les États-Unis ont connu depuis cent cinquante ans un essor démographique extraordinaire. Ce peuple (300 millions d’habitants) est attaché au rôle discret mais réel de l’État (appui à la recherche, achats d’armes, aides aux secteurs en difficulté); aux valeurs de liberté (démocratie politique, liberté individuelle mais aussi d’entreprise) et d’égalité; au goût du risque et du profit.
LA PREMIÈRE PUISSANCE ÉCONOMIQUE DU MONDE
Les États-Unis restent le grenier du monde, assurant un cinquième des exportations mondiales de produits agricoles, grâce au système de l’agrobusiness : en amont des exploitations, soutien de l’industrie mécanique et chimique, et en aval, développement de Rang mondial l’industrie agroalimentaire et des services (distribution performante). Mais la réussite Premier : maïs, soja, électricité, autocapitaliste de la Sun Belt n’efface pas les mobile, pâtes de bois, phosphates. difficultés de l’agriculture familiale du Deuxième : or, coton, gaz naturel, Middle West et la concurrence européenne.
Les politiques de Ronald Reagan et Bill Clinton ont conduit à l’abandon de pans entiers de l’agriculture et de