L'école des femmes - Lettre d'horace à Agnès en Alexandrins
Transformer cette lettre en prose, en lettre en alexandrins
Je veux vous écrire, vous dire mes pensées,
Je suis en peine mais je veux que vous sachiez
Cher Horace, j’ignore comment vous le dire
Mes paroles me font peur, je défi mes dires.
Toute mon enfance est bercée dans l’ignorance
L’idée m’est loin de vous écrire des offenses
Ou de vous dévoiler plus que le nécessaire,
J’espère ne pas écrire paroles en l’air
Croyez-moi, je ne suis pas fâchée contre vous,
Plutôt de ce qu’on me fait faire contre vous.
J’aurais beaucoup de peines à me passer de vous.
En vérité, je serais aise d’être à vous
Peut-être qu’il y a du mal à dire cela,
Et j’aimerais beaucoup avec vous faire ça.
Mais enfin je ne puis m’empêcher de le dire,
Tout en vous imaginant bien en train de lire
On me dit fort que tous les hommes sont menteurs,
Que tous ces jeunes ne sont que vilains trompeurs,
Que ce que vous dites n’est que pour m’abuser
Et que je n’aurais jamais dut vous écouter
Mais soyez en sur, je n’en crois pas un mot,
Je ne me figure pas de vous comme un sot.
Vos merveilleuses paroles m’ont si touchées
Que ça ne peut être que simple vérité.
Je n’ose penser que vous pourriez me tromper,
Sinon le plus grand tort du monde vous auriez
Et j’en mourrais certainement de déplaisir
Où vous auriez peine à me regarder mourir.