L'oeuvre de De Vinci est elle la mieux placée pour décrire notre monde ?
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Golfe de Salerne par Franz Richard Unterberger (Autrichien, 1837-1902), 117 x 101.5 cm. Cette œuvre a été acquise pour 16 254 € à la galerie Christie’s d’arts européens du XIXe siècle, à New York, le 29 octobre, au prix le plus bas estimé avant sa vente. (Gracieuseté de Christie Images Ltd 2012)
Les prévisions de vente annonçaient un rapport de 10 millions d’euros pour les œuvres classiques. Bien qu’énorme, cette somme reste plus de trente fois moins élevée à celle amassée pendant les 2 jours de ventes consacrées à l’art d’après-guerre et à l’art contemporain: 315 millions d’euros pour la vente du soir, et 73,5 millions d’euros pour la vente du lendemain, soit un total de 388,5 millions d’euros atteint chez Christie’s.
La vente du soir a proposé 73 lots, parmi les 67 qui ont été achetées, «11 œuvres ont été vendues à plus de 7,5 millions d’euros, 16 à plus de 3,8 millions d’euros, et 56 à plus de 750 000 euros», selon le communiqué de presse. Des sommes qui dépassent l’entendement. Le marché de l’art affiche un déséquilibre vertigineux.
Les œuvres de peintres du XIXème siècle telles celles de Sir Lawrence Alma-Tadema, Wilhelm Kuhnert, Frederick Arthur Bridgman, ou Raffaello Sorbi, illustrent de façon exquise les élans de l’amour et de l’espoir.
Marchande de grenades, 1875, par William-Adolphe Bouguereau, 115.5 x 89 cm. Cette peinture n’a pas dépassé les 2 033 880 € à la galerie Christie’s d’arts européens du XIXe siècle, à New York, le 29 octobre, soit le prix minimal de son estimation. (Gracieuseté de Christie Images Ltd 2012)
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Marchande de grenades, 1875, par William-Adolphe Bouguereau, 115.5 x 89 cm. Cette peinture n’a pas dépassé les 2