l'informatique et les libertés
Tous ces renseignements, s’ils étaient interconnectés et rassemblés dans un fichier central,
. Par exemple, Pour connaître les opinions politiques de quelqu’un, il suffirait de consulter le fichier de sa banque pour savoir s’il verse des cotisations à un parti ou à un syndicat, puis de consulter les différents fichiers des journaux pour savoir à quelle presse il est abonné.
Ainsi il serait possible de connaître sur chacun de nous, ses goûts, ses opinions politiques, ses convictions religieuses ou philosophiques, sa vie familiale, ses démêlés avec la justice, sa situation de santé, etc.
Par ailleurs, certains responsables de la sécurité publique pourraient justifier de telles pratiques estimant qu’ils arriveraient à mieux lutter contre certains problèmes (la délinquance et le terrorisme). Mais songe-t-on à ce qui serait advenu si la Gestapo avait pu disposer d’un fichier central informatisé ?
La tentation d’un tel contrôle social généralisé serait une menace pour la démocratie et les droits de l’Homme. C’est pourquoi a été adoptée un cadre juridique connue sous le nom de loi Informatique et liberté ; et une commission nationale de contrôle. L’article 1er définit les principes généraux :
« L’informatique doit être au service de chaque citoyen. Son développement doit s’opérer dans le cadre de la coopération internationale. Elle ne doit porter atteinte ni à