l'inconscience
Introduction : L'inconscient est ce dont on n'a pas conscience
c'est quelque chose non perçu : par exemple, ce qui se trouve en marge d'une perception ciblée, cf : Sartre, L'être et le néant, dans lequel perception et réalisation résultent d'une abstraction. Par exemple la recherche d'un visage connu dans un café c'est aussi quelque chose de non anticipé (être inconscient, c'est n'avoir pas anticipé les conséquences d'un acte)
L'inconscient est donc quelque chose qui nous échappe. Ce « raté » de la conscience n'est pas problématique, il est même positif, pour deux raisons. La conscience a des degrés, il y a donc des phases de conscience différentes quant à leurs qualités (on ne peut pas toujours être au meilleur niveau de la conscience). Ensuite, la conscience (la perception), génère automatiquement de l'inconscient.
Il y a deux vertus de l'inconscient. Il permet de hiérarchiser nos centres d’intérêt, c'est parce-que certaines choses sont négligeables, que je peux m'intéresser en particulier à ce qui ne l'est pas. Deuxièmement, il y a aussi une fonction économique de l'inconscient, par exemple les habitudes, on va vite à l'essentiel
Indépendamment de cette première acception (de ce premier sens), l'inconscience peut aussi être considérée comme une part même de notre identité. L'inconscient au sens psychanalytique , est la fuite d'actes dont nous ne sommes pas conscients. Une part de nous, échappant à notre contrôle
Cf : Jung, qui parle « d'inconscient collectif », à ce propos, il désigne par ce concept l'ensemble des structures psychiques héritées du fait de notre appartenance à un groupe
Que ce soit au niveau collectif ou à celui individuel, l'inconscient désigne une part de nous qui nous échappe. Éclairer cette part sombre est la tâche -entre autres- de la psychanalyse
Question : en quoi la compréhension de l'inconscient permet-elle de mieux comprendre notre identité, de mieux nous comprendre ?
I. La « conscience