l'idéal chevaleresque
« Un idéal n’est souvent qu’une vison flamboyante de la réalité » Joseph Conrad, extrait de fortune.
L’idéologie chevaleresque du XIIe siècle s’est formée au fil du temps sous l’influence de l’église, de la noblesse et de la littérature.
L’histoire de la chevalerie et de la création de son idéal grâce aux préceptes moraux peut amener à poser la problématique suivante :
-L’idéal chevaleresque est il une réalité ou une utopie ?
Si l’idéal chevaleresque a marqué toutes nos époques du XIIe siècle à aujourd’hui par beaucoup de codes bienveillants ; tous les chevaliers n’étaient pas concernés. La chevalerie pouvait être le théâtre d’atrocités.
I / L’histoire de la chevalerie au XIIe siècle marque la valeur de cette institution à travers des codes déontologiques.
1) L’ordre qui a réussi à accéder à une position cruciale dans la société médiévale.
-Le chevalier est un guerrier de métier. Tout commencera après la mort de Charlemagne (814) la France est divisée en trois royaumes, face aux invasions barbares, il faut trouver une solution pour se défendre.
La noblesse (ducs, barons ou comtes) prend le pouvoir de ses terres mais les châtelains ne les laissent pas exercer leur autorité.
Le chevalier ou miles (issu du latin) est la pour servir le seigneur, un pacte de confiance est fait durant une cérémonie, les deux hommes se tiennent les mains et s’embrassent (extrait du chevalier courtois).
A l’époque, rare est celui qui peut se battre avec une monture, il est donc redouté.
Au XIIe siècle, le seigneur pourvoit aux besoins du chevalier, il est nourrit et loger. Cependant, le chevalier a la responsabilité d’entretenir son équipement, il doit toujours être prêt à combattre. Ce matériel devient de plus en plus couteux, c’est à ce moment là que le chevalier devient de plus en plus emblématique.
2) L’église est choquée par la brutalité de la chevalerie, elle va remédier à ce phénomène en instaurant un code déontologique
« Je ne